Ce chiffre équivaut à un décès toutes les heures. Malgré une tendance à la baisse évidente du nombre de décès dus à la consommation de tabac, des inégalités continuent d'exister, avec un impact plus important chez les hommes, ainsi qu'à Bruxelles et en Wallonie.

Dans le cadre de l'étude nationale belge sur le fardeau de la maladie, Sciensano a calculé le nombre de décès qui surviennent chaque année des conséquences du tabagisme. En 2020, 9.413 décès étaient dus au tabac, ce qui correspond à 7 % du total des décès répertoriés cette année-là. Bien qu'il s'agisse d'un nombre considérable, une tendance claire à la baisse est toutefois visible ces dernières années. En 2013 par exemple, 12.851 décès étaient encore dus au tabac, soit 12% de tous les décès enregistrés cette année-là.

"Les trois maladies principales entraînant un décès chez les fumeurs sont le cancer du poumon, la BPCO et les maladies coronariennes", rappelle Sarah Nayani, épidémiologiste chez Sciensano. "Plus de la moitié de tous les décès suite à un cancer du poumon est due au tabagisme."

Inégalités importantes dans la mortalité

Les chiffres nationaux soulignent des inégalités importantes dans la mortalité due au tabac. Trois quarts des décès liés au tabagisme concernent des hommes, un nombre presque stable au fil des ans.

De plus, des différences considérables sont constatées entre régions : les habitants de Bruxelles et de Wallonie semblent avoir un risque de décès attribué à la consommation de tabac 50% plus élevé qu'en Flandre (consulter l'impact du tabagisme par région et selon le sexe, l'âge et l'année).

Là encore, aucune diminution des inégalités ne peut être observée au fil du temps. "Ces inégalités reflètent en grande partie des inégalités sociales dans le tabagisme. Actuellement, une ambitieuse stratégie interfédérale est poursuivie afin de continuer à réduire le tabagisme. Une prochaine étape dans ces projets doit toutefois consister en l'implémentation de mesures différenciées, comme par exemple des actions de communication ciblées et accessibles et un support social, afin d'enregistrer les progrès nécessaires auprès des groupes qui souffrent encore le plus actuellement", conclut Sarah Nayani.

Sciensano compte élargir ses analyses à d'autres formes d'exposition au tabac, comme le tabagisme passif et les cigarettes électroniques. De plus, des analyses similaires seront réalisées pour la consommation d'alcool et d'autres déterminants importants de la santé. Les évolutions méthodologiques qui ont permis d'améliorer le suivi du fardeau de la maladie suite à la consommation de substances ont notamment été possibles grâce au projet "SUBOD", soutenu par Belspo.

Ce chiffre équivaut à un décès toutes les heures. Malgré une tendance à la baisse évidente du nombre de décès dus à la consommation de tabac, des inégalités continuent d'exister, avec un impact plus important chez les hommes, ainsi qu'à Bruxelles et en Wallonie. Dans le cadre de l'étude nationale belge sur le fardeau de la maladie, Sciensano a calculé le nombre de décès qui surviennent chaque année des conséquences du tabagisme. En 2020, 9.413 décès étaient dus au tabac, ce qui correspond à 7 % du total des décès répertoriés cette année-là. Bien qu'il s'agisse d'un nombre considérable, une tendance claire à la baisse est toutefois visible ces dernières années. En 2013 par exemple, 12.851 décès étaient encore dus au tabac, soit 12% de tous les décès enregistrés cette année-là."Les trois maladies principales entraînant un décès chez les fumeurs sont le cancer du poumon, la BPCO et les maladies coronariennes", rappelle Sarah Nayani, épidémiologiste chez Sciensano. "Plus de la moitié de tous les décès suite à un cancer du poumon est due au tabagisme."Les chiffres nationaux soulignent des inégalités importantes dans la mortalité due au tabac. Trois quarts des décès liés au tabagisme concernent des hommes, un nombre presque stable au fil des ans. De plus, des différences considérables sont constatées entre régions : les habitants de Bruxelles et de Wallonie semblent avoir un risque de décès attribué à la consommation de tabac 50% plus élevé qu'en Flandre (consulter l'impact du tabagisme par région et selon le sexe, l'âge et l'année).Là encore, aucune diminution des inégalités ne peut être observée au fil du temps. "Ces inégalités reflètent en grande partie des inégalités sociales dans le tabagisme. Actuellement, une ambitieuse stratégie interfédérale est poursuivie afin de continuer à réduire le tabagisme. Une prochaine étape dans ces projets doit toutefois consister en l'implémentation de mesures différenciées, comme par exemple des actions de communication ciblées et accessibles et un support social, afin d'enregistrer les progrès nécessaires auprès des groupes qui souffrent encore le plus actuellement", conclut Sarah Nayani.Sciensano compte élargir ses analyses à d'autres formes d'exposition au tabac, comme le tabagisme passif et les cigarettes électroniques. De plus, des analyses similaires seront réalisées pour la consommation d'alcool et d'autres déterminants importants de la santé. Les évolutions méthodologiques qui ont permis d'améliorer le suivi du fardeau de la maladie suite à la consommation de substances ont notamment été possibles grâce au projet "SUBOD", soutenu par Belspo.