"Ce régime restrictif nécessite un suivi permanent des enfants pour éviter les carences et des retards de croissance souvent irréversibles", stipulait l'avis. "Il est inadapté pour les enfants à naître, les enfants, les adolescents et pour les femmes enceintes et allaitantes." Environ 3% des enfants en Belgique sont concernés par ce type de régime alimentaire.

Face à la polémique suscitée depuis la publication de cet avis, l'Académie souligne lundi que sa mission est de prendre en compte la santé de l'ensemble de la population concernée. Et ce "quels que soient ses revenus financiers, son statut socio-économique ou ses capacités à comprendre et à gérer quotidiennement les supplémentations (apports supplémentaires pour pallier une carence, ndlr) en acides gras polyinsaturés, en choline, en vitamines ou en oligo-éléments tout en diversifiant les types d'aliments".

Son avis s'appuie sur de nombreuses études internationales allant dans le même sens, qu'elles soient allemande, britannique ou européenne, insiste-t-elle. La recommandation a pour but d'informer la population de la nécessité d'un encadrement diététique soigneux et des risques encourus en l'absence d'un suivi, soutient-elle. Et non d'agresser ou de culpabiliser les parents, et encore moins d'inciter à des poursuites judiciaires, assure l'ARMB.

"Quand on sait que l'état de santé des enfants est lié à l'éducation de leurs parents, il nous paraît de notre devoir de faire mission d'éducation sans recommander l'usage inconsidéré de régimes inadaptés à une fraction de la population", insiste l'Académie.

En raison des supplémentations systématiques de nombreux aliments aux Etats-Unis, les recommandations américaines en la matière ne semblent pas transposables à la population belge francophone à laquelle s'adresse cette recommandation, analyse-t-elle encore.

"Information, formation et recommandations sont bien les maîtres-mots de cet avis, et non répression ou stigmatisation comme le croient certains", conclut l'Académie.

"Ce régime restrictif nécessite un suivi permanent des enfants pour éviter les carences et des retards de croissance souvent irréversibles", stipulait l'avis. "Il est inadapté pour les enfants à naître, les enfants, les adolescents et pour les femmes enceintes et allaitantes." Environ 3% des enfants en Belgique sont concernés par ce type de régime alimentaire. Face à la polémique suscitée depuis la publication de cet avis, l'Académie souligne lundi que sa mission est de prendre en compte la santé de l'ensemble de la population concernée. Et ce "quels que soient ses revenus financiers, son statut socio-économique ou ses capacités à comprendre et à gérer quotidiennement les supplémentations (apports supplémentaires pour pallier une carence, ndlr) en acides gras polyinsaturés, en choline, en vitamines ou en oligo-éléments tout en diversifiant les types d'aliments". Son avis s'appuie sur de nombreuses études internationales allant dans le même sens, qu'elles soient allemande, britannique ou européenne, insiste-t-elle. La recommandation a pour but d'informer la population de la nécessité d'un encadrement diététique soigneux et des risques encourus en l'absence d'un suivi, soutient-elle. Et non d'agresser ou de culpabiliser les parents, et encore moins d'inciter à des poursuites judiciaires, assure l'ARMB. "Quand on sait que l'état de santé des enfants est lié à l'éducation de leurs parents, il nous paraît de notre devoir de faire mission d'éducation sans recommander l'usage inconsidéré de régimes inadaptés à une fraction de la population", insiste l'Académie. En raison des supplémentations systématiques de nombreux aliments aux Etats-Unis, les recommandations américaines en la matière ne semblent pas transposables à la population belge francophone à laquelle s'adresse cette recommandation, analyse-t-elle encore. "Information, formation et recommandations sont bien les maîtres-mots de cet avis, et non répression ou stigmatisation comme le croient certains", conclut l'Académie.