Tout sur Taïwan

La fin de la politique "zéro covid" a rapidement boosté l'activité économique. Les bénéfices des entreprises devraient suivre, de sorte que les actions chinoises pourraient afficher une performance fort sympathique en 2023. Beaucoup d'analystes considèrent dès lors que c'est le moment d'en agrémenter son portefeuille. Avec prudence quand même...

Exercice périlleux que de classer les hôpitaux de (presque) toute la planète... Mais le magazine américain Newsweek l'a fait. Pour la cinquième fois. Dans le top 250 mondial, on ne trouve que quatre hôpitaux belges. Les Suisses et Singapour font nettement mieux, la Suède, la France, l'Allemagne et... Israël un peu mieux. Les Américains sont évidemment en tête et occupent le podium. On soulignera les limites de l'exercice et la prudence à dévorer trop crûment ce classement.

La gestion de la pandémie de Covid-19 s'est révélée chaotique, surtout au début de la crise, tant en Belgique qu'à l'échelle mondiale. Trois chercheurs, Éric Muraille (ULB), Philippe Naccache et Julien Pillot (Inseec, Grande école, Paris), se sont penchés sur la (mauvaise) gestion des menaces sanitaires globales par nos gouvernements libéraux1. Le postulat de base: certaines caractéristiques fondamentales du libéralisme compliquent les réponses collectives face aux menaces globales. Leurs propositions: l'introduction d'une définition minimale et consensuelle du bien commun et la promotion d'une politique de santé guidée par des concepts de type One Health.

Tout au long de la pandémie, Taïwan a considérablement limité le nombre de cas confirmés de Covid-19 et de décès dans le pays. Cela a conduit à des éloges et à une reconnaissance mondiale de ce qui a été surnommé le "modèle taïwanais" de prévention des pandémies. Néanmoins, en 2022, pour une variété de facteurs, notamment la variante virulente d'Omicron, Taïwan a été confronté à une augmentation du nombre de cas de Covid-19. Le ministre Chen présente ici le "nouveau modèle taïwanais" pour faire face à cette nouvelle réalité, tout en continuant à préserver la capacité des soins de santé et protéger les personnes vulnérables.

Tout au long de la pandémie, Taïwan a considérablement limité le nombre de cas confirmés de Covid-19 et de décès dans le pays. Cela a conduit à des éloges et à une reconnaissance mondiale de ce qui a été surnommé le "modèle taïwanais" de prévention des pandémies. Néanmoins, en 2022, pour une variété de facteurs, notamment la variante virulente d'Omicron, Taïwan a été confronté à une augmentation du nombre de cas de Covid-19. Dans cet éditorial, en plus d'exposer les facteurs structurels et l'utilisation de la technologie qui ont aidé Taïwan au cours des dernières années, le ministre Chen présente le " nouveau modèle taïwanais " pour faire face à cette nouvelle réalité, tout en continuant à préserver la capacité des soins de santé et protéger les personnes vulnérables.

" Grâce aux efforts conjoints de sa population tout entière, Taïwan a fait face à la menace posée par cette pandémie en respectant quatre principes : une action prudente, une réponse rapide, un déploiement anticipé, et enfin l'ouverture et la transparence. " "Nous demandons à l'OMS et aux différentes parties concernées de reconnaître la contribution continue de Taïwan à la santé publique mondiale, à la prévention des maladies et au droit humain à la santé, et à soutenir l'inclusion de Taïwan au système mondial de santé."

La pandémie s'étend à travers le monde. Pourtant, même si l'on assiste ces derniers jours à un regain de vigueur du coronavirus, les Tigres asiatiques (Singapour, Corée du Sud, Hong Kong et Taïwan) et le Japon ont réussi à " lisser la courbe " sans les contraintes que l'on connaît en Europe. Taïwan fait figure de meilleur élève de la classe avec seulement 306 cas et cinq décès (lundi soir) pour plus de 23 millions d'habitants.

La pandémie s'étend à travers le monde. Pourtant, même si l'on assiste ces derniers jours à un regain de vigueur du coronavirus, les Tigres asiatiques (Singapour, Corée du Sud, Hong Kong et Taïwan) et le Japon ont réussi à " lisser la courbe " sans les contraintes que l'on connaît en Europe. Taïwan fait figure de meilleur élève de la classe avec seulement 306 cas et cinq décès (lundi soir) pour plus de 23 millions d'habitants.

L'Europe croise les doigts pour que l'épidémie s'épuise avant la frontière (lire page 10, ci-contre). En attendant, le Japon et Taïwan, proches voisins de la Chine, luttent pour contenir l'expansion du virus. Et s'étonnent de voir le peu de précautions prises sur le Vieux continent.

REPORTAGE À TAÏWAN La semaine dernière, le journal du Médecin s'est penché sur les effets délétères de l'absence de Taïwan d'une instance comme l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). Aujourd'hui, c'est l'occasion de se pencher sur quelques particularités du système de santé taïwanais, qu'il serait présomptueux de réduire en trois pages. Le choix s'est donc porté sur l'organisation des lignes de soins, la National Health Insurance (NHI) et sur les propos d'un médecin plutôt original...

Congress Report : ATS2024

Fondée en 1905 pour lutter contre la tuberculose, l'American Thoracic Society a pour ambition affichée de faire progresser la recherche et les traitements des affections pulmonaires (surtout) et cardiaques, ainsi que des troubles du sommeil. Cette année, son congrès international (ATS Conference 2024) se tenait à San Diego, du 17 au 22 mai.

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Médecine

Le 1er juin, le professeur Jean-Luc Van Laethem, chef de la clinique d'oncologie digestive à l'hôpital Erasme, a publié un essai clinique dans le cancer du pancréas métastatique dans The Lancet Oncology. Avec d'autres chercheurs belges et européens, le Pr Van Laethem cherche à évaluer la combinaison d'une chimiothérapie et d'un nouvel agent stimulant la réponse immunitaire. Cette association rapporte un taux de réponse objective (ORR) de 40,4 % chez 57 patients évaluables, atteignant ainsi le critère principal pour pouvoir mener une étude plus approfondie dans la recherche de lutte contre le cancer du pancréas.

Clinical Update

Article du magazine

La prévalence de l'asthme est toujours en augmentation dans notre pays, et tout particulièrement chez les enfants au nord du sillon Sambre-et-Meuse - la faute en revient sans doute à une densité de population et à un degré de pollution atmosphérique plus élevés. Dans ce contexte, plus que jamais, le choix d'un traitement adapté et la garantie d'un bon suivi sont d'une importance majeure.