Tout sur HR

Le 22 décembre dernier, Roularta Healthcare organisait un congrès virtuel pour présenter les temps forts de 2021 en oncologie gynécologique. Le panel d'experts, constitué d'oncologues et de gynécologues, était placé sous la modération du Pr Toon van Gorp (UZ Leuven). Voici un compte-rendu.

L'essai de phase 3 randomisé contrôlé AGILE a évalué en double aveugle l'ivosidenib (IVO, inhibiteur de l'IDH1) + azacitidine (AZA) vs AZA + placebo (PBO) en première ligne de traitement de patients atteints de LAM avec mutation d'IDH1 et inéligibles à une chimiothérapie intensive.

Dans cette étude multicentrique, randomisée, en ouvert, 159 patients ont été traités par FOLFOX-HAIC (oxaliplatine 130 mg/m², leucovorine 400 mg/m², fluorouracile en bolus 400 mg/m² le jour 1 et fluorouracile en perfusion 2.400 mg/m² pendant 24 heures toutes les trois semaines) et 156 patients ont été traités par TACE (épirubicine 50 mg, lobaplatine 50 mg et lipiodol et particules d'alcool polyvinylique).

La 15e édition de la réunion d'oncologie thoracique en Belgique, organisée sous les auspices de la Belgian Respiratory Society et présidée par le Pr Johan Vansteenkiste, s'est déroulée le samedi 16 octobre sous une forme hybride permettant aux participants d'y assister en présentiel ou en distanciel, grâce à un livestream diffusé depuis les studios de Roularta à Zellik.

Comme de coutume, la Pr Martine Piccart a eu l'occasion de clôturer cette 24e réunion post-ASCO par un petit topo des principales nouvelles dans le domaine du cancer du sein. Nous nous limiterons ici à rapporter celles qui concernent l'étude OlympiA, dont les résultats pourraient bien être les plus importants de ce congrès ASCO, ainsi que les études sur le cancer du sein luminal. Vous pourrez toutefois découvrir sur notre site internet un article plus détaillé sur les temps forts dans le carcinome mammaire.

Dans cette étude prospective, randomisée, ouverte, de phase III, on a comparé 3 schémas de traitement postopératoire en termes de résultats et d'effets indésirables : 6 cycles de docétaxel et cyclophosphamide (TC, n = 524) ; 3 cycles de cyclophosphamide + épirubicine + fluorouracil suivis de 3 cycles de docétaxel (CEF-T, n = 523) ou 4 cycles d'épirubicine et cyclophosphamide suivis de paclitaxel pendant 12 semaines (EC-P, n = 524).

Trois jours durant (25-27 mars 2021), l'European Lung Cancer Congress (ELCC 2021) a offert une plateforme virtuelle multidisciplinaire pour un partage exclusif des connaissances et compétences dans le domaine du cancer du poumon. Le format virtuel a permis de rassembler plus de 3300 spécialistes mondiaux de ce cancer. La présidence était confiée à David Planchard (France) pour l'ESMO et Enriqueta Felip (Espagne) pour l'IASLC. Nous vous proposons ci-dessous une sélection de la vaste offre de sessions scientifiques.

Il a déjà été suffisamment démontré que l'ajout de palbociclib à l'endocrinothérapie améliorait la survie sans progression dans le cancer du sein métastatique de type HER2-négatif et à récepteurs hormonaux positifs. C'est pourquoi cette étude ouverte, multicentrique et randomisée de phase III évalue la pertinence d'ajouter du palbociclib dès le stade II-III d'un cancer du sein de type HER2-négatif et à récepteurs hormonaux positifs.

Dans cette étude de phase 3, randomisée, multicentrique (103 centres dans 19 pays), en ouvert, 358 patients (groupe témoin) ont reçu quatre cycles de chimiothérapie (chimiothérapie à base de platine, administrée par voie intraveineuse toutes les trois semaines) et 361 patients (groupe expérimental) ont reçu uniquement deux cycles de chimiothérapie, mais en combinaison avec du nivolumab (360 mg par voie intraveineuse toutes les trois semaines) et de l'ipilimumab (1 mg/kg par voie intraveineuse toutes les six semaines).

Cyramza® (ramucirumab, un inhibiteur du VEGFR2) en association avec l'erlotinib est remboursé depuis le 1er février 2021 pour le traitement de première ligne des patients souffrant d'un CPNPC avancé, avec mutation de l'EGFR (Exon21 L858R ou Del19).

Dans cette étude multicentrique, randomisée, ouverte, de phase III, 207 patients ont été traités par chimiothérapie classique (4-6 cycles de carboplatine plus pemetrexed (500 mg/m²)), tandis que 205 patients ont reçu du camrelizumab (200 mg toutes les trois semaines) en plus de ce traitement. Le traitement d'entretien de suivi comprenait soit du pemetrexed seul, soit du camrelizumab plus pemetrexed.

Lors du congrès virtuel de l'ESMO 2020, une attention soutenue a été portée aux nouvelles données relatives au cancer du poumon. Ci-dessous figure une sélection des temps forts présentés lors des différentes séances live, essentiellement axées sur le cancer du poumon non à petites cellules (NSCLC).

Nous résumons ci-dessous les données les plus frappantes présentées dans le domaine du carcinome colique, du carcinome hépatocellulaire, du cancer du pancréas et du cancer gastro-oesophagien.

Des inhibiteurs de CDK4/6 - palbociclib, ribociclib ou abémaciclib - ont été ajoutés à un inhibiteur de l'aromatase ou au fulvestrant, un traitement devenu standard dans les cancers du sein métastatiques HER2-négatifs et hormonosensibles. Nous savons que ces produits améliorent la survie sans progression (PFS) et que certains d'entre eux améliorent la survie globale (OS). Toutefois, le font-ils au détriment de la qualité de vie des patientes? Plusieurs présentations discutées à l'occasion de l'ESMO ont répondu à cette question.

Depuis quelques années, le San Antonio Breast Cancer Symposium (SABCS) fait figure de principal congrès consacré au cancer du sein. De nouvelles données sont généralement présentées à l'occasion de ce congrès, qui bénéficie d'une attention soutenue de la part de la presse médicale. Chez nous également, un événement post-SABCS est organisé depuis quelques années à l'intention des personnes qui n'ont pas pu assister au congrès.