Nul doute que les deux lauréats du Prix du Généraliste (Prix des lecteurs du journal du Médecin et Prix du TFE de la SSMG) se souviendront longtemps de cette journée, puisque c'est sous plus de 30 degrés - première canicule belge aux portes de l'automne - que s'est déroulée la cérémonie, le samedi 9 septembre, à la Bourse de Namur. Au menu de la désormais traditionnelle "Journée des jeunes médecins" organisée par la SSM-J, la société scientifique cadette de la SSMG qui accueille la remise du prix, le New Deal et sa future implication dans l'organisation des soins de santé de première ligne. La troisième voie augure-t-elle d'une (r)évolution de la pratique en médecine générale?

"Vous arrivez sur un terrain fonctionnel, multichoix, à vous de vous installer le mieux possible selon votre désir", a d'entrée de jeu engagé le Dr Luc Herry, vice-président de l'Absym fédérale et premier orateur de la séance plénière. Médecin solo à ses débuts, le président de l'Absym Wallonie a travaillé ensuite en duo, " puis créé une polyclinique qui compte aujourd'hui 11 cabinets pour 20 thérapeutes". Il connaît donc sur le bout des doigts les différentes pratiques de MG, qu'il a comparées de façon très didactique avec les prodromes du New Deal et ses futures primes. "L'Absym se demande pourquoi trois systèmes", a toutefois soulevé le Dr Herry, "On aurait préféré un seul, n'importe lequel, car il est compliqué d'avoir trois pratiques payées de manière différente. Et les patients ne s'y retrouvent plus non plus..." Et le généraliste de conclure en soulignant "l'intérêt de travailler en équipepour l'équilibre vie privée et vie professionnelle", encourageant sincèrement ses jeunes confrères à emboîter le pas.

Le Dr Pierre-Louis Deudon, administrateur du GBO, a ensuite rappelé la genèse du New Deal, ses groupes de travail et l'objectif de ce qui reste, pour l'heure, "une expérience test amenée à être évaluée, qui recouvre en partie les deux autres [pratiques], pour optimiser le rôle du médecin et soulager la charge administrative". Le jeune généraliste installé à Bruxelles a également reconnu les limites du système, "qui ne constitue pas une réponse magique aux problèmes actuels, notamment structurels", et ses incertitudes: changement de business plan à un certain âge, maigre patientèle des jeunes qui débutent et paiement trimestriel alors que tout se paie mensuellement. "Mais le modèle est intéressant car il est nouveau, il offre une opportunité et le choix n'est pas définitif puisqu'on peut toujours changer de pratique."

Nul doute que les deux lauréats du Prix du Généraliste (Prix des lecteurs du journal du Médecin et Prix du TFE de la SSMG) se souviendront longtemps de cette journée, puisque c'est sous plus de 30 degrés - première canicule belge aux portes de l'automne - que s'est déroulée la cérémonie, le samedi 9 septembre, à la Bourse de Namur. Au menu de la désormais traditionnelle "Journée des jeunes médecins" organisée par la SSM-J, la société scientifique cadette de la SSMG qui accueille la remise du prix, le New Deal et sa future implication dans l'organisation des soins de santé de première ligne. La troisième voie augure-t-elle d'une (r)évolution de la pratique en médecine générale? "Vous arrivez sur un terrain fonctionnel, multichoix, à vous de vous installer le mieux possible selon votre désir", a d'entrée de jeu engagé le Dr Luc Herry, vice-président de l'Absym fédérale et premier orateur de la séance plénière. Médecin solo à ses débuts, le président de l'Absym Wallonie a travaillé ensuite en duo, " puis créé une polyclinique qui compte aujourd'hui 11 cabinets pour 20 thérapeutes". Il connaît donc sur le bout des doigts les différentes pratiques de MG, qu'il a comparées de façon très didactique avec les prodromes du New Deal et ses futures primes. "L'Absym se demande pourquoi trois systèmes", a toutefois soulevé le Dr Herry, "On aurait préféré un seul, n'importe lequel, car il est compliqué d'avoir trois pratiques payées de manière différente. Et les patients ne s'y retrouvent plus non plus..." Et le généraliste de conclure en soulignant "l'intérêt de travailler en équipepour l'équilibre vie privée et vie professionnelle", encourageant sincèrement ses jeunes confrères à emboîter le pas. Le Dr Pierre-Louis Deudon, administrateur du GBO, a ensuite rappelé la genèse du New Deal, ses groupes de travail et l'objectif de ce qui reste, pour l'heure, "une expérience test amenée à être évaluée, qui recouvre en partie les deux autres [pratiques], pour optimiser le rôle du médecin et soulager la charge administrative". Le jeune généraliste installé à Bruxelles a également reconnu les limites du système, "qui ne constitue pas une réponse magique aux problèmes actuels, notamment structurels", et ses incertitudes: changement de business plan à un certain âge, maigre patientèle des jeunes qui débutent et paiement trimestriel alors que tout se paie mensuellement. "Mais le modèle est intéressant car il est nouveau, il offre une opportunité et le choix n'est pas définitif puisqu'on peut toujours changer de pratique."