Tout sur VEMS

Le tezepelumab est un anticorps monoclonal humain qui bloque la cytokine appelée lymphopoïétine stromale thymique (TSLP), impliquée dans la pathogenèse de l'asthme. L'efficacité et la sécurité du tezepelumab chez des patients souffrant d'asthme sévère non contrôlé ont été examinées dans l'étude de phase 3 NAVIGATOR.

De plus en plus d'indications tendent à montrer l'existence d'un lien entre la régulation du fer et les maladies respiratoires. Une nouvelle étude a examiné la relation entre le taux de fer et les réactions de régulation, à la fois dans l'asthme clinique et dans l'asthme expérimental.

Chez les patients atteints de BPCO, il est très important de prévenir les exacerbations, car elles peuvent influencer l'évolution ultérieure de la maladie. Les recommandations thérapeutiques sont habituellement rédigées sur la base des résultats d'études cliniques randomisées. Toutefois, la pertinence de ces données est peut-être limitée, parce que les populations des études ne sont pas représentatives de la population générale de patients.

L'American Thoracic Society/la European Respiratory Society définissent une réponse positive à un bronchodilatateur (BDR) comme un composite de réponse au niveau du VEMS et/ou de la CVF ≥ 12 % et 200 ml . Les deux composantes de la réponse diffèrent-elles en cas de BPCO, et que pouvons-nous en conclure ?

La réduction du volume pulmonaire peut donner de bons résultats chez des patients sélectionnés souffrant d'emphysème pulmonaire grave, sous traitement médicamenteux maximal. Étant donné que les résultats sont très variables, une revue systématique et une méta-analyse s'imposaient.

Des études suggèrent que le tabagisme passif détermine fortement la quantité de NO dans l'air expiré (FeNO) chez les enfants, bien que des méthodes objectives pour mesurer l'exposition au tabagisme passif soient nécessaires. Dans cette étude, on a utilisé les taux de cotinine urinaire, la FeNO et le VEMS chez des enfants souffrant d'asthme allergique et non allergique.

L'exposition soudaine à un air froid et sec constitue un facteur déclenchant de bronchoconstriction. Or, on connaît mal l'impact des fluctuations quotidiennes de la température extérieure sur la fonction pulmonaire. Cet aspect a fait l'objet d'une étude menée auprès de 5 896 patients des études Framingham Heart Study Offspring et Third Generation Cohorts menées dans le nord-est des États-Unis.

Les données longitudinales concernant l'évolution de la fonction pulmonaire chez les personnes âgées sont rares. Les auteurs ont suivi les modifications absolues et relatives du VEMS et de la CVF dans une population âgée sur la base d'une série de données démographiques.

On sait peu de choses au sujet de la relation entre l'exercice physique quotidien et la fonction pulmonaire chez les patients asthmatiques. Ce fut l'objet d'une étude finlandaise conduite auprès d'adultes chez qui le diagnostic d'asthme avait été posé 12 ans auparavant.

L'étude ROBERT a été mise sur pied pour examiner les effets anti-inflammatoires du roflumilast, un inhibiteur de la phosphodiestérase-4 (PDE-4), sur la muqueuse bronchique de patients souffrant de BPCO modérée à sévère et de bronchite chronique.

Dans le Registre néerlandais de la Mucoviscidose (2009-2014), les auteurs ont recherché les facteurs de risque potentiels de progression de la mucoviscidose chez tous les enfants de 5 ans et plus. Les paramètres qui entraient en ligne de compte pour la progression de cette maladie pulmonaire étaient une détérioration de la fonction pulmonaire (% du VEMS prédit) et le nombre d'exacerbations respiratoires.

Des scientifiques américains ont fait d'une pierre deux coups. Ils ont en effet démontré qu'un traitement utilisé à l'origine pour lutter contre l'eczéma peut aussi réduire les symptômes de l'asthme et améliorer la fonction respiratoire. Les résultats sont notables puisque le nombre de crises d'asthme sévères a été divisé par près de deux.

La prise en charge de l'asthme allergique consiste d'une part à éviter l'exposition aux allergènes, et d'autre part à administrer une pharmacothérapie symptomatique et une immunothérapie spécifique aux allergènes. Les auteurs présentent une synthèse et une mise à jour de l'ensemble des données probantes (recueillies de 2005 à 2017) portant sur l'efficacité et la sécurité de l'immunothérapie sous-cutanée et sublinguale (SCIT et SLIT) chez des enfants (≤ 18 ans) souffrant d'asthme allergique.