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L'exposition à l'ozone, aux oxydes d'azote, aux particules de suie et aux particules fines a été estimée sur la base de modèles validés. Au cours de l'étude, les participants ont subi jusqu'à 5 scanners pour déterminer le pourcentage d'emphysème. Une mesure spirométrique a été effectuée jusqu'à 3 fois pour mesurer la fonction pulmonaire. Le pourcentage moyen d'emphysème au début de l'étude atteignait 3 %, et il a augmenté en moyenne de 0,58 % en 10 ans. Les concentrations ambiantes moyennes de particules fines et d'oxydes d'azote, mais pas d'ozone, ont diminué considérablement pendant l'étude. On a observé une relation statistiquement significative entre les concentrations initiales d'ozone, de particules fines et d'oxydes d'azote dans l'air extérieur et une augmentation de l'emphysème. Les concentrations d'ozone et d'oxydes d'azote pendant la période de suivi étaient également associées à une augmentation de l'emphysème. Les concentrations d'ozone au début de l'étude et pendant le suivi étaient en outre significativement associées à une diminution plus rapide du VEMS.Cette étude suggère que plus la population générale est exposée à la pollution atmosphérique, en particulier à l'ozone, plus elle développe des problèmes pulmonaires.Wang et al. Association between long-term exposure to ambient air pollution and change in quantitaviley assessed emphysema and lung fuction. JAMA 13 August 2018. 322(6):546-556. doi: 10.1001/jama.2019.10255.