Le point de vue de l'Absym

L'Absym estime avoir obtenu de grandes réalisations pour les médecins assistants candidats spécialistes (MACS). Le processus de revalorisation de ces jeunes médecins doit continuer. Il est irréversible.

L'Absym a cofondé le nouveau statut accordant de nombreux droits et une meilleure rémunération aux jeunes médecins spécialistes. Nos efforts ont abouti à une convention collective (CCT) avec les fédérations hospitalières sur le salaire minimum et les conditions de travail. Il n'est pas exagéré de qualifier cette CCT d'étape importante pour les jeunes médecins.

Et ce, uniquement en raison de l'augmentation immédiate de leur revenu et du droit à une augmentation cumulative supplémentaire de 125% pour le travail de nuit et de 150% pour le travail du dimanche. Pour la première fois, les heures de travail effectives des médecins en formation seront enregistrées de manière objective afin de mettre fin aux abus du passé. Il est tout aussi important de garantir une rémunération dès les premiers jours de maladie et d'exempter la MACS enceinte du service hospitalier à partir de la 26e semaine.

Le travail n'est certainement pas terminé. L'Absym s'est engagée à obtenir d'autres droits essentiels pour les MACS. Mais grâce à nos efforts incessants, le virage vers un statut protégé a été définitivement pris. Ce processus est irréversible. Nous sommes fiers de nos négociateurs, ils ont fait un excellent travail. Cela dit, une évaluation est nécessaire. Il n'est pas souhaitable que la culture des MACS se transforme en une culture de "serviteurs".

Dans l'évaluation de la CCT, la question clé pour l'Absym est de concilier autant que possible les intérêts des MACS et ceux des maîtres de stage.

Sur la pension et le chômage:

- L'Absym soutient la demande de prise en compte des années travaillées en tant que MACS et en tant que médecin généraliste en formation dans le calcul de l'âge de la retraite. En fait, l'Absym demande cela depuis un certain temps. Nous soutenons également les propositions en faveur d'une constitution de pension correcte par le biais du premier ou du deuxième pilier.

- L'Absym réclame depuis longtemps des indemnités de chômage ou une "allocation d'insertion" pour les médecins nouvellement diplômés, en particulier les médecins spécialistes, qui ne trouvent pas d'emploi à l'issue de leur formation. Nous avons déjà été confrontés à des situations pénibles parmi nos membres. Il est grand temps de mettre fin à la discrimination des médecins par rapport aux autres professions libérales, qui bénéficient d'un statut d'indépendant ou de salarié pendant leur stage.

Le point de vue du Cartel

Les syndicats ont le devoir, selon le Cartel (GBO-ASGB-Modes), d'améliorer les conditions de travail des MACS, de défendre leurs droits, d'obtenir une qualité de formation et aussi des moyens de contrôler tous ces critères.

Les médecins spécialistes en formation sont l'avenir de notre profession et il est de notre responsabilité de les protéger, de défendre leurs droits et de veiller à leur épanouissement professionnel. Les syndicats médicaux ont un rôle crucial à jouer dans cette mission, notamment pour améliorer le statut social des MACS, défendre les droits du travail et promouvoir la qualité de la formation.

Le nouveau contrat de travail généralisé permet de respecter la loi sur le temps de travail, garantissant ainsi une meilleure qualité de vie pour les médecins en formation et une plus grande sécurité des soins pour les patients. Cependant, il est nécessaire de mettre en place des moyens de contrôle dans les lieux de stages et des moyens coercitifs (avertissements, retrait de maîtrise de stage, etc.) en cas de non-respect.

Le nouveau contrat de travail permet également d'équilibrer les rémunérations dans les différents lieux de stage, ce qui est une avancée importante pour les MACS. Cependant, il ne met pas assez l'accent sur la formation. Il est donc crucial de mettre en place des programmes de formation de qualité et de promouvoir un suivi continu et transversal de la formation des assistants notamment par la mise en place d'un portfolio en lieu et place du carnet de stage actuel. Il est également important de négocier par le biais d'une convention collective de travail de nouveaux moyens pour la formation des assistants.

Enfin, la reconnaissance du statut social des assistants est essentielle. Il s'agit d'un combat du Cartel depuis plus de 15 ans. La revalorisation de la prime Inami des médecins spécialistes est une des victoires dans ce combat, mais il est nécessaire de continuer à défendre les droits et les intérêts des MACS pour garantir leur épanouissement professionnel et la qualité des soins pour les patients.

Les syndicats médicaux ont un rôle crucial à jouer dans la défense des droits des médecins en formation. Nous nous engageons à défendre un temps de travail respecté, une meilleure qualité de vie, une meilleure protection sociale, une formation de qualité et une reconnaissance du statut social des assistants.

L'Absym estime avoir obtenu de grandes réalisations pour les médecins assistants candidats spécialistes (MACS). Le processus de revalorisation de ces jeunes médecins doit continuer. Il est irréversible.L'Absym a cofondé le nouveau statut accordant de nombreux droits et une meilleure rémunération aux jeunes médecins spécialistes. Nos efforts ont abouti à une convention collective (CCT) avec les fédérations hospitalières sur le salaire minimum et les conditions de travail. Il n'est pas exagéré de qualifier cette CCT d'étape importante pour les jeunes médecins. Et ce, uniquement en raison de l'augmentation immédiate de leur revenu et du droit à une augmentation cumulative supplémentaire de 125% pour le travail de nuit et de 150% pour le travail du dimanche. Pour la première fois, les heures de travail effectives des médecins en formation seront enregistrées de manière objective afin de mettre fin aux abus du passé. Il est tout aussi important de garantir une rémunération dès les premiers jours de maladie et d'exempter la MACS enceinte du service hospitalier à partir de la 26e semaine. Le travail n'est certainement pas terminé. L'Absym s'est engagée à obtenir d'autres droits essentiels pour les MACS. Mais grâce à nos efforts incessants, le virage vers un statut protégé a été définitivement pris. Ce processus est irréversible. Nous sommes fiers de nos négociateurs, ils ont fait un excellent travail. Cela dit, une évaluation est nécessaire. Il n'est pas souhaitable que la culture des MACS se transforme en une culture de "serviteurs". Dans l'évaluation de la CCT, la question clé pour l'Absym est de concilier autant que possible les intérêts des MACS et ceux des maîtres de stage. Sur la pension et le chômage: - L'Absym soutient la demande de prise en compte des années travaillées en tant que MACS et en tant que médecin généraliste en formation dans le calcul de l'âge de la retraite. En fait, l'Absym demande cela depuis un certain temps. Nous soutenons également les propositions en faveur d'une constitution de pension correcte par le biais du premier ou du deuxième pilier. - L'Absym réclame depuis longtemps des indemnités de chômage ou une "allocation d'insertion" pour les médecins nouvellement diplômés, en particulier les médecins spécialistes, qui ne trouvent pas d'emploi à l'issue de leur formation. Nous avons déjà été confrontés à des situations pénibles parmi nos membres. Il est grand temps de mettre fin à la discrimination des médecins par rapport aux autres professions libérales, qui bénéficient d'un statut d'indépendant ou de salarié pendant leur stage. Les syndicats ont le devoir, selon le Cartel (GBO-ASGB-Modes), d'améliorer les conditions de travail des MACS, de défendre leurs droits, d'obtenir une qualité de formation et aussi des moyens de contrôler tous ces critères.Les médecins spécialistes en formation sont l'avenir de notre profession et il est de notre responsabilité de les protéger, de défendre leurs droits et de veiller à leur épanouissement professionnel. Les syndicats médicaux ont un rôle crucial à jouer dans cette mission, notamment pour améliorer le statut social des MACS, défendre les droits du travail et promouvoir la qualité de la formation. Le nouveau contrat de travail généralisé permet de respecter la loi sur le temps de travail, garantissant ainsi une meilleure qualité de vie pour les médecins en formation et une plus grande sécurité des soins pour les patients. Cependant, il est nécessaire de mettre en place des moyens de contrôle dans les lieux de stages et des moyens coercitifs (avertissements, retrait de maîtrise de stage, etc.) en cas de non-respect. Le nouveau contrat de travail permet également d'équilibrer les rémunérations dans les différents lieux de stage, ce qui est une avancée importante pour les MACS. Cependant, il ne met pas assez l'accent sur la formation. Il est donc crucial de mettre en place des programmes de formation de qualité et de promouvoir un suivi continu et transversal de la formation des assistants notamment par la mise en place d'un portfolio en lieu et place du carnet de stage actuel. Il est également important de négocier par le biais d'une convention collective de travail de nouveaux moyens pour la formation des assistants. Enfin, la reconnaissance du statut social des assistants est essentielle. Il s'agit d'un combat du Cartel depuis plus de 15 ans. La revalorisation de la prime Inami des médecins spécialistes est une des victoires dans ce combat, mais il est nécessaire de continuer à défendre les droits et les intérêts des MACS pour garantir leur épanouissement professionnel et la qualité des soins pour les patients. Les syndicats médicaux ont un rôle crucial à jouer dans la défense des droits des médecins en formation. Nous nous engageons à défendre un temps de travail respecté, une meilleure qualité de vie, une meilleure protection sociale, une formation de qualité et une reconnaissance du statut social des assistants.