La position du GBO/Cartel

Deux types de pratiques existent actuellement et il est indispensable, pour le GBO, que le paiement à l'acte et le système forfaitaire puissent continuer à coexister. Le GBO/Cartel envisage le New Deal, mélange des deux systèmes actuels, comme une 3e voie qui devra coexister en parallèle aux deux voies déjà existantes. Le GBO/Cartel continuera à défendre tous les types de financement et veillera à ce que les MG soient libres de pouvoir opter pour le type de pratique qui leur correspond le mieux, dans le respect de l'équilibre entre leur vie privée et professionnelle.

À l'avenir, le financement de la MG devra prendre en compte l'évolution vers un travail en collaboration multidisciplinaire. Lors de la négociation du prochain accord médico-mutualiste, le GBO/Cartel veillera donc à:

- obtenir des honoraires dignes du travail accompli et suffisamment élevés pour attirer la majorité des MG dans le système conventionnel et améliorer l'attractivité de la MG: le GBO/Cartel revendique un revenu équitable en corrélation avec la durée et la complexité du travail effectué, l'irrégularité des horaires de travail, le niveau de formation et la charge émotionnelle du métier de MG. En clair, le GBO/Cartel se mobilisera pour une politique de revenus (nets) qui conduira la moyenne des revenus des généralistes au niveau du revenu médian des spécialistes.

- poursuivre la valorisation des revenus selon la logique de la diversification des financements de la MG (4P + 1), soit un paiement:

1. à la prestation (ou à l'acte): la réforme de la nomenclature doit être poursuivie via e.a. la création de codes spécifiques à la MG pour les actes nécessitant (on non) une formation/certification spécifique et du matériel (échographie, dermatoscopie, ...), d'un code "consultation longue" pour le suivi psy (burn out, dépression,...) et les addictions (alcool, cannabis, tabac), d'un code pour l'euthanasie, la restauration de codes pour des actes techniques courants en MG (infiltrations, ponctions articulaires,...), etc.

2. par patient (ou 'à la capitation'): le DMG devra être revalorisé ;

3. à la pratique: primes Impulseo ;

4. au prestataire (ou 'à la fonction', pour honorer les tâches et missions non financées par l'acte et la capitation): augmenter le montant du statut social, de l'accréditation, de la prime de pratique intégrée, ... Le temps de travail non médical (administratif,...) devra impérativement être valorisé, a fortiori s'il rencontre un intérêt pour la santé publique.

5. à la profession: poste médical de garde.

La position de l'Absym

Certains craignent que le New Deal soit une sorte de cheval de Troie pour l'effacement progressif du système de paiement à l'acte. Ainsi, le New Deal a posé le postulat "que l'honoraire à l'acte incite à privilégier la quantité à la qualité", vieux mantra des autorités politiques collectivistes. Raison pour laquelle l'Absym a émis des réserves sur le rapport final du New Deal. En particulier "que la prime de collaboration et le financement du personnel de soutien ne soient pas réservés aux MG qui opteront pour le nouveau mode de rémunération mais soient également ouverts aux MG honorés à l'acte".

Le système à l'acte que les fondateurs de l'Absym estimaient déterminant pour maintenir la liberté du médecin a subi au cours des années des aménagements pour évoluer vers un mix à l'acte/forfait. Certains ministres rêvent d'une médecine salariée, qui serait de leur point de vue plus facile à gérer. "Sur plusieurs fronts à la fois, on observe une campagne orchestrée à l'encontre de la médecine à l'acte et du médecin libre entrepreneur", se plaint l'Absym. "Nous sommes le seul syndicat de médecins capable de résister à la menace d'une véritable étatisation de la médecine. Car si cela dépendait du ministre Vandenbroucke et des autres syndicats de médecins, vous ne seriez pas encore fonctionnaire de l'État aujourd'hui mais vous seriez principalement remboursé sur une base forfaitaire."

Le débat à l'acte/au forfait n'est pas mené de manière transparente. On avance à pas feutrés. Mais "toutes les enquêtes montrent qu'une grande majorité de médecins souhaitent être payés principalement à l'acte. Pourquoi? Car, tout comme l'Absym, ils sont convaincus que le paiement à l'acte offre la meilleure garantie de qualité des soins, et il y va notamment de l'intérêt des patients. La rémunération forfaitaire est un atout intéressant dans certains cas, plutôt complémentaire, car une tarification forfaitaire à grande échelle favorise la bureaucratie, pas la qualité."

Le médecin payé à l'acte y voit une forme de motivation. Et le "marché" permet de trouver un équilibre et encourage le principe du libre choix.

Le maintien de la rémunération à l'acte " a toujours été la ligne directrice que l'Absym n'a cessé de défendre, position indiscutable et tournée vers l'avenir". "Passer à un modèle de financement dans lequel les médecins généralistes sont principalement payés sur une base forfaitaire, et seulement une petite partie par prestation, serait incompréhensible et inacceptable pour l'Absym. Dans le cadre d'un New Deal, l'Absym s'attend à ce que la grande majorité des médecins généralistes qui souhaitent principalement être payés à la prestation puissent le faire à des tarifs qui rendent justice à leur niveau de formation et d'expertise".

Deux types de pratiques existent actuellement et il est indispensable, pour le GBO, que le paiement à l'acte et le système forfaitaire puissent continuer à coexister. Le GBO/Cartel envisage le New Deal, mélange des deux systèmes actuels, comme une 3e voie qui devra coexister en parallèle aux deux voies déjà existantes. Le GBO/Cartel continuera à défendre tous les types de financement et veillera à ce que les MG soient libres de pouvoir opter pour le type de pratique qui leur correspond le mieux, dans le respect de l'équilibre entre leur vie privée et professionnelle. À l'avenir, le financement de la MG devra prendre en compte l'évolution vers un travail en collaboration multidisciplinaire. Lors de la négociation du prochain accord médico-mutualiste, le GBO/Cartel veillera donc à: - obtenir des honoraires dignes du travail accompli et suffisamment élevés pour attirer la majorité des MG dans le système conventionnel et améliorer l'attractivité de la MG: le GBO/Cartel revendique un revenu équitable en corrélation avec la durée et la complexité du travail effectué, l'irrégularité des horaires de travail, le niveau de formation et la charge émotionnelle du métier de MG. En clair, le GBO/Cartel se mobilisera pour une politique de revenus (nets) qui conduira la moyenne des revenus des généralistes au niveau du revenu médian des spécialistes. - poursuivre la valorisation des revenus selon la logique de la diversification des financements de la MG (4P + 1), soit un paiement: 1. à la prestation (ou à l'acte): la réforme de la nomenclature doit être poursuivie via e.a. la création de codes spécifiques à la MG pour les actes nécessitant (on non) une formation/certification spécifique et du matériel (échographie, dermatoscopie, ...), d'un code "consultation longue" pour le suivi psy (burn out, dépression,...) et les addictions (alcool, cannabis, tabac), d'un code pour l'euthanasie, la restauration de codes pour des actes techniques courants en MG (infiltrations, ponctions articulaires,...), etc. 2. par patient (ou 'à la capitation'): le DMG devra être revalorisé ; 3. à la pratique: primes Impulseo ; 4. au prestataire (ou 'à la fonction', pour honorer les tâches et missions non financées par l'acte et la capitation): augmenter le montant du statut social, de l'accréditation, de la prime de pratique intégrée, ... Le temps de travail non médical (administratif,...) devra impérativement être valorisé, a fortiori s'il rencontre un intérêt pour la santé publique. 5. à la profession: poste médical de garde. Certains craignent que le New Deal soit une sorte de cheval de Troie pour l'effacement progressif du système de paiement à l'acte. Ainsi, le New Deal a posé le postulat "que l'honoraire à l'acte incite à privilégier la quantité à la qualité", vieux mantra des autorités politiques collectivistes. Raison pour laquelle l'Absym a émis des réserves sur le rapport final du New Deal. En particulier "que la prime de collaboration et le financement du personnel de soutien ne soient pas réservés aux MG qui opteront pour le nouveau mode de rémunération mais soient également ouverts aux MG honorés à l'acte". Le système à l'acte que les fondateurs de l'Absym estimaient déterminant pour maintenir la liberté du médecin a subi au cours des années des aménagements pour évoluer vers un mix à l'acte/forfait. Certains ministres rêvent d'une médecine salariée, qui serait de leur point de vue plus facile à gérer. "Sur plusieurs fronts à la fois, on observe une campagne orchestrée à l'encontre de la médecine à l'acte et du médecin libre entrepreneur", se plaint l'Absym. "Nous sommes le seul syndicat de médecins capable de résister à la menace d'une véritable étatisation de la médecine. Car si cela dépendait du ministre Vandenbroucke et des autres syndicats de médecins, vous ne seriez pas encore fonctionnaire de l'État aujourd'hui mais vous seriez principalement remboursé sur une base forfaitaire."Le débat à l'acte/au forfait n'est pas mené de manière transparente. On avance à pas feutrés. Mais "toutes les enquêtes montrent qu'une grande majorité de médecins souhaitent être payés principalement à l'acte. Pourquoi? Car, tout comme l'Absym, ils sont convaincus que le paiement à l'acte offre la meilleure garantie de qualité des soins, et il y va notamment de l'intérêt des patients. La rémunération forfaitaire est un atout intéressant dans certains cas, plutôt complémentaire, car une tarification forfaitaire à grande échelle favorise la bureaucratie, pas la qualité."Le médecin payé à l'acte y voit une forme de motivation. Et le "marché" permet de trouver un équilibre et encourage le principe du libre choix. Le maintien de la rémunération à l'acte " a toujours été la ligne directrice que l'Absym n'a cessé de défendre, position indiscutable et tournée vers l'avenir". "Passer à un modèle de financement dans lequel les médecins généralistes sont principalement payés sur une base forfaitaire, et seulement une petite partie par prestation, serait incompréhensible et inacceptable pour l'Absym. Dans le cadre d'un New Deal, l'Absym s'attend à ce que la grande majorité des médecins généralistes qui souhaitent principalement être payés à la prestation puissent le faire à des tarifs qui rendent justice à leur niveau de formation et d'expertise".