"Le conventionnement des prestataires de soins constitue l'un des piliers garantissant l'accès aux soins de santé à tous les assurés en Belgique", rappelle d'emblée l'Agence intermutualiste (AIM). "L'analyse porte uniquement sur le statut de conventionnement du prestataire de soins. Bien qu'un prestataire non conventionné ne facture pas nécessairement un montant plus élevé au patient, celui-ci n'a cependant aucune garantie au préalable à ce sujet."

En 2022, le pourcentage de consultations effectuées par des médecins généralistes entièrement conventionnés dépasse allègrement le seuil des 60% puisqu'il s'élève à 89%. Ce taux n'atteint que 49% chez les spécialistes, variant fortement d'une discipline à l'autre.

Le nombre de contacts avec un dentiste non conventionné a dépassé en 2022 la barre des 50% - ici aussi, les écarts entre les spécialisations sont conséquents. Trois quarts des prestations de kinésithérapie ont été effectuées par un kiné conventionné ; ce taux culminait encore à 85% quatre années auparavant. On note une diminution spectaculaire chez les logopèdes : de pratiquement 100% des prestations en 2018, le taux n'atteint même pas les 50% le second semestre de 2022. Enfin, parmi les sages-femmes, 94% des prestations ambulatoires ont été réalisées par une prestataire de soins conventionnée.

L'accès aux prestataires conventionnés varie fortement d'une région à l'autre, note encore l'AIM.

Médecins

Le nombre de médecins et le nombre de contacts ambulatoires ont augmenté entre 2018 et 2022. Le nombre de médecins "actifs en ambulatoire" (plus de 500 contacts ambulatoires) est nettement inférieur au nombre total de prestataires, précise l'Agence.

© AIM

Le taux de conventionnement des prestataires actifs en ambulatoire varie fortement selon les spécialités. La différence entre les nombre total de médecins spécialistes et le nombre de médecins actifs en ambulatoire varie fortement selon les spécialités. L'AIM souligne également que la proportion de médecins déconventionnés a augmenté chez les jeunes spécialistes (<35 ans).

L'actualisation des statistiques et les rapports selon les différents prestataires sont à lire ici.

"Le taux officiel de conventionnement des prestataires n'est pas un indicateur représentatif de la réalité", conclut l'Agence. L'étude de l'accès à des consultations de prestataires conventionnés donne une image plus négative de la situation :

-Le nombre important de prestataires conventionnés inactifs ou ayant peu d'activité ambulatoire gonflent les statistiques officielles de conventionnement.

-Parmi les médecins spécialistes, les prestataires non conventionnés sont surtout des prestataires qui ont une activité ambulatoire importante.

"Un indicateur basé sur le volume d'activité ambulatoires ou l'exclusion des prestataires peu ou pas actifs en ambulatoire serait dès lors plus approprié pour évaluer l'accessibilité en ambulatoire", explique l'AIM qui envisage d'intégrer un tel indicateur dans son Atlas.

"Le conventionnement des prestataires de soins constitue l'un des piliers garantissant l'accès aux soins de santé à tous les assurés en Belgique", rappelle d'emblée l'Agence intermutualiste (AIM). "L'analyse porte uniquement sur le statut de conventionnement du prestataire de soins. Bien qu'un prestataire non conventionné ne facture pas nécessairement un montant plus élevé au patient, celui-ci n'a cependant aucune garantie au préalable à ce sujet."En 2022, le pourcentage de consultations effectuées par des médecins généralistes entièrement conventionnés dépasse allègrement le seuil des 60% puisqu'il s'élève à 89%. Ce taux n'atteint que 49% chez les spécialistes, variant fortement d'une discipline à l'autre. Le nombre de contacts avec un dentiste non conventionné a dépassé en 2022 la barre des 50% - ici aussi, les écarts entre les spécialisations sont conséquents. Trois quarts des prestations de kinésithérapie ont été effectuées par un kiné conventionné ; ce taux culminait encore à 85% quatre années auparavant. On note une diminution spectaculaire chez les logopèdes : de pratiquement 100% des prestations en 2018, le taux n'atteint même pas les 50% le second semestre de 2022. Enfin, parmi les sages-femmes, 94% des prestations ambulatoires ont été réalisées par une prestataire de soins conventionnée.L'accès aux prestataires conventionnés varie fortement d'une région à l'autre, note encore l'AIM.Le nombre de médecins et le nombre de contacts ambulatoires ont augmenté entre 2018 et 2022. Le nombre de médecins "actifs en ambulatoire" (plus de 500 contacts ambulatoires) est nettement inférieur au nombre total de prestataires, précise l'Agence.Le taux de conventionnement des prestataires actifs en ambulatoire varie fortement selon les spécialités. La différence entre les nombre total de médecins spécialistes et le nombre de médecins actifs en ambulatoire varie fortement selon les spécialités. L'AIM souligne également que la proportion de médecins déconventionnés a augmenté chez les jeunes spécialistes (<35 ans).L'actualisation des statistiques et les rapports selon les différents prestataires sont à lire ici."Le taux officiel de conventionnement des prestataires n'est pas un indicateur représentatif de la réalité", conclut l'Agence. L'étude de l'accès à des consultations de prestataires conventionnés donne une image plus négative de la situation :-Le nombre important de prestataires conventionnés inactifs ou ayant peu d'activité ambulatoire gonflent les statistiques officielles de conventionnement.-Parmi les médecins spécialistes, les prestataires non conventionnés sont surtout des prestataires qui ont une activité ambulatoire importante."Un indicateur basé sur le volume d'activité ambulatoires ou l'exclusion des prestataires peu ou pas actifs en ambulatoire serait dès lors plus approprié pour évaluer l'accessibilité en ambulatoire", explique l'AIM qui envisage d'intégrer un tel indicateur dans son Atlas.