Tout sur AIM

Dans notre édition de jeudi dernier, nous évoquions les suppléments d'honoraires relevés par l'Agence intermutualiste (AIM) à l'occasion de son Baromètre 2023, notamment dans la facturation des RMN et des CT-scan. La Société belge de radiologie (SBR) et le ministre de la Santé publique ont réagi.

La facture globale à charge des patients en hospitalisation classique et de jour dans les 100 hôpitaux aigus et universitaires de Belgique a atteint, en 2021, 1,32 milliard d'euros, dont 911 millions en suppléments et montants non remboursables. Près des deux tiers de cette somme (soit 598 millions) correspondent à des suppléments d'honoraires pour des séjours en chambre individuelle.Alors que le nombre d'hospitalisations de jour a augmenté de 4,2 % entre 2019 et 2021 (2020 n'est pas prise comme référence, vu le covid), les suppléments d'honoraires ont, eux, grimpé de 11 % pour atteindre 102 millions d'euros, rendant la facture plus imprévisible que jamais pour le patient.

La Société belge de radiologie a modérément apprécié les conclusions du dernier baromètre de l'Agence intermutualiste. L'AIM, constatant que les CT scans et IRM impliquent régulièrement la facturation de suppléments d'honoraires, déplore que l'accès à ces examens puisse être limité pour raisons financières. Une allégation "fermement démentie" par les radiologues.

Dans le cadre de son traditionnel " Baromètre hospitalier ", l'Agence intermutualiste a procédé à des études complémentaires sur l'accessibilité financière aux examens de RMN et CT-scan en ambulatoire, ainsi qu'à la radiothérapie, au PET-scan et à la scintigraphie. Certains patients, même vulnérables (en oncologie ou BIM), se voient facturer des suppléments d'honoraires.

Dans le cadre de son traditionnel "Baromètre hospitalier", l'Agence intermutualiste a procédé à des études complémentaires sur l'accessibilité financière aux examens de RMN et CT-scan en ambulatoire, ainsi qu'à la radiothérapie, au PET-scan et à la scintigraphie. Certains patients, même vulnérables (en oncologie ou BIM), se voient facturer des suppléments d'honoraires.

D'une étude de l'Agence intermutualiste, il apparaît que l'échelonnement est à peine utilisé par rapport à son potentiel. En 2019, on a puisé seulement 1,4% du budget initialement prévu.

Lors d'une récente médico-mut, les Mutualités libres ont partagé une présentation détaillée sur les avancées de la facturation électronique. Premier constat: les jeunes médecins facturent plus souvent par voie électronique que les plus de 50 ans.

Le GBO (Groupement belge des omnipraticiens - Cartel) "accueille avec beaucoup d'intérêt l'étude qui a été menée par l'Agence inter-mutualiste (AIM)" qui conclut à un coût équivalent pour la médecine au forfait et à l'acte dans les maisons médicales.

Selon une étude de l'Agence intermutualiste (AIM), les maisons médicales au forfait coûtent ni plus ni moins à l'assurance-maladie que les prestations traditionnelles à l'acte (via notamment les généralistes). L'Absym, émet vendredi de sérieux doutes quant à la réalisation et aux résultats de cette enquête. Maggie De Block également.

Le nombre de contacts avec un MG concernant les personnes bénéficiant d'un remboursement majoré a augmenté de 6% grâce au tiers-payant obligatoire. Maggie De Block estime donc que cette mesure introduite en octobre 2015 a atteint ses objectifs. Une lettre va être envoyée aux médecins récalcitrants qui seront suivis de très près.

Les mutuelles, sous l'égide de l'Agence intermutualiste (AIM), et les médecins ont conclu un accord hier. Les chirurgiens plasticiens s'engagent théoriquement à ne pas demander de suppléments en chambre commune ou à deux lits et à respecter un plafond de 100% d'honoraires facturables en chambre individuelle. En échange, l'assurance maladie assure des honoraires plus élevés pour les chirurgiens esthétiques. "Rien n'obligera les plasticiens à signer ces accords particuliers", réplique le porte-parole des chirurgiens plasticiens", Gaëtan Willemaert.

Médecine

Les médecins font face à un nombre croissant de violences verbales, psychologiques, physiques, voire sexuelles, dans le cadre de leur profession. Quel impact ces agressions peuvent-elles avoir? Et comment (mieux) les gérer?

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