Il s'agit des étudiants qui, l'an dernier, avaient réussi au moins 45 crédits sur 60 lors de leur première année, mais échoué au concours de sélection organisé en juin, ainsi qu'à l'examen d'entrée de septembre.

Ces "reçus-collés", au nombre de 200 environ, sont depuis l'été au centre d'un imbroglio politico-juridique, le concours sélection de juin ayant été organisé en l'absence d'un quota de praticiens défini dans les temps par le gouvernement fédéral.

En octobre, ceux-ci avaient été autorisés, suite à une décision du Conseil d'Etat, à s'inscrire en 2e bachelier à titre provisoire, dans l'attente de décisions de la Cour constitutionnelle et du Conseil d'Etat.

Devant les députés, le ministre de l'Enseignement supérieur Jean-Claude Marcourt (PS) a toutefois expliqué que celles-ci pourraient ne tomber qu'à l'automne seulement, soit après... cette année académique.

Pour éteindre cette insécurité, le décret approuvé mercredi régularise l'inscription à titre définitif des "reçus-collés", même s'ils n'ont pas présenté ou réussi l'examen d'entrée.

Le décret a été approuvé à l'unanimité des députés, à l'exception de Philippe Henry (Ecolo) qui s'est abstenu.

Outre l'absence du ministre Marcourt au moment du vote du texte, celui-i a tenu à dénoncer une décision qui intervient, selon lui, fort tard dans l'année académique, et qui ne recouvre pas toutes les différentes situations individuelles des étudiants.

Ce nouveau décret pourrait toutefois être lui aussi rapidement contesté.

L'avocat Jean Laurent, qui représente les intérêts d'une trentaine d'étudiants qui ont réussi l'an dernier entre 30 et 44 crédits, a fait part mercredi de sa volonté d'intenter un recours contre le nouveau décret, celui-ci ne prenant pas en compte la situation particulière de ses clients, selon lui.

Dans un communiqué commun, les différentes organisations étudiantes ont salué le décret, déplorant néanmoins elles aussi une solution fort tardive, et non-exhaustive.

Celles-ci réitèrent leur appel au monde politique à prendre à présent des mesures "à hauteur des enjeux", tant en matière de soins de santé (qui relève du fédéral) que d'enseignement (la Fédération Wallonie-Bruxelles).

"Tant les étudiants en cours de cursus que les patients de demain sont, aujourd'hui, les victimes de politiques irresponsables, conduisant à terme à mettre en danger l'accès aux soins", selon elles.

Il s'agit des étudiants qui, l'an dernier, avaient réussi au moins 45 crédits sur 60 lors de leur première année, mais échoué au concours de sélection organisé en juin, ainsi qu'à l'examen d'entrée de septembre.Ces "reçus-collés", au nombre de 200 environ, sont depuis l'été au centre d'un imbroglio politico-juridique, le concours sélection de juin ayant été organisé en l'absence d'un quota de praticiens défini dans les temps par le gouvernement fédéral.En octobre, ceux-ci avaient été autorisés, suite à une décision du Conseil d'Etat, à s'inscrire en 2e bachelier à titre provisoire, dans l'attente de décisions de la Cour constitutionnelle et du Conseil d'Etat. Devant les députés, le ministre de l'Enseignement supérieur Jean-Claude Marcourt (PS) a toutefois expliqué que celles-ci pourraient ne tomber qu'à l'automne seulement, soit après... cette année académique.Pour éteindre cette insécurité, le décret approuvé mercredi régularise l'inscription à titre définitif des "reçus-collés", même s'ils n'ont pas présenté ou réussi l'examen d'entrée.Le décret a été approuvé à l'unanimité des députés, à l'exception de Philippe Henry (Ecolo) qui s'est abstenu.Outre l'absence du ministre Marcourt au moment du vote du texte, celui-i a tenu à dénoncer une décision qui intervient, selon lui, fort tard dans l'année académique, et qui ne recouvre pas toutes les différentes situations individuelles des étudiants. Ce nouveau décret pourrait toutefois être lui aussi rapidement contesté. L'avocat Jean Laurent, qui représente les intérêts d'une trentaine d'étudiants qui ont réussi l'an dernier entre 30 et 44 crédits, a fait part mercredi de sa volonté d'intenter un recours contre le nouveau décret, celui-ci ne prenant pas en compte la situation particulière de ses clients, selon lui.Dans un communiqué commun, les différentes organisations étudiantes ont salué le décret, déplorant néanmoins elles aussi une solution fort tardive, et non-exhaustive. Celles-ci réitèrent leur appel au monde politique à prendre à présent des mesures "à hauteur des enjeux", tant en matière de soins de santé (qui relève du fédéral) que d'enseignement (la Fédération Wallonie-Bruxelles)."Tant les étudiants en cours de cursus que les patients de demain sont, aujourd'hui, les victimes de politiques irresponsables, conduisant à terme à mettre en danger l'accès aux soins", selon elles.