Le panel des activités de la kiné est assez vaste. "J'ai une partie consultation pour les troubles de l'image corporelle, le toucher cicatriciel, la préparation à la reconstruction ou post-reconstruction pour montrer parfois les choses au couple : le conjoint vient avec des questions 'est-ce que je peux me coucher sur ma femme avec sa prothèse ?'. Des questions difficiles en consultation. Donc moi je montre ce qu'on peut faire. Ça c'est la première partie de ma journée", explique Ingrid de Biourge.

Dans un second temps, la dynamique kiné s'occupe des bilans de pré-traitement d'exercice medecine, avec un examen physique et un protocole de prise en charge. "On voit également les patients en milieu de prise en charge pour un coaching motivationnel pour ne pas qu'ils restent accrochés à notre service indéfiniment", ajoute l'interessée.

Viennent ensuite les cours d'exercice medecine. Un comble pour celle qui n'aimait pas forcémement le sport ! "Le volet exercice médecine dure entre 1h30 et 3h avec une vingtaine de patientes. Les séances sont découpées en deux : une première partie avec 30 minutes de renforcement cardiaque où chaque patient doit atteindre une fréquence cardiaque cible. On adapte l'intensité pour atteindre une cible "modérée/intense", fluctuant par rapport à l'état physique du patient (s'il a suivi une chimio la veille par exemple). La seconde partie s'intéresse aux muscles : 45 minutes de renforcement musculaire sont au programme avec 200 abdos par séances, des fessiers, mobilisation des bras, de la boxe parfois, du gainage."

Les patientes ont deux séances d'exercice medecine par semaine. L'objectif, selon les recommandations de l'OMS, est d'atteindre 2h30 d'activité modérée/intense par semaine, en espaçant idéalement les séances. Il est mieux de faire 30 minutes d'exercice tous les jours que 2h30 le même jour. "Au niveau des changements physiologiques, c'est mieux, c'est moins brutal, cela aide au niveau survie, mais également au niveau cognitif", conclut la kiné louvaniste.

Curieux d'en savoir plus sur la Clinique du sein ? Découvrez le projet d'Ingrid de Biourge dans votre édition spéciale du 9 septembre 2016.

Le panel des activités de la kiné est assez vaste. "J'ai une partie consultation pour les troubles de l'image corporelle, le toucher cicatriciel, la préparation à la reconstruction ou post-reconstruction pour montrer parfois les choses au couple : le conjoint vient avec des questions 'est-ce que je peux me coucher sur ma femme avec sa prothèse ?'. Des questions difficiles en consultation. Donc moi je montre ce qu'on peut faire. Ça c'est la première partie de ma journée", explique Ingrid de Biourge.Dans un second temps, la dynamique kiné s'occupe des bilans de pré-traitement d'exercice medecine, avec un examen physique et un protocole de prise en charge. "On voit également les patients en milieu de prise en charge pour un coaching motivationnel pour ne pas qu'ils restent accrochés à notre service indéfiniment", ajoute l'interessée.Viennent ensuite les cours d'exercice medecine. Un comble pour celle qui n'aimait pas forcémement le sport ! "Le volet exercice médecine dure entre 1h30 et 3h avec une vingtaine de patientes. Les séances sont découpées en deux : une première partie avec 30 minutes de renforcement cardiaque où chaque patient doit atteindre une fréquence cardiaque cible. On adapte l'intensité pour atteindre une cible "modérée/intense", fluctuant par rapport à l'état physique du patient (s'il a suivi une chimio la veille par exemple). La seconde partie s'intéresse aux muscles : 45 minutes de renforcement musculaire sont au programme avec 200 abdos par séances, des fessiers, mobilisation des bras, de la boxe parfois, du gainage."Les patientes ont deux séances d'exercice medecine par semaine. L'objectif, selon les recommandations de l'OMS, est d'atteindre 2h30 d'activité modérée/intense par semaine, en espaçant idéalement les séances. Il est mieux de faire 30 minutes d'exercice tous les jours que 2h30 le même jour. "Au niveau des changements physiologiques, c'est mieux, c'est moins brutal, cela aide au niveau survie, mais également au niveau cognitif", conclut la kiné louvaniste.Curieux d'en savoir plus sur la Clinique du sein ? Découvrez le projet d'Ingrid de Biourge dans votre édition spéciale du 9 septembre 2016.