Son collègue et actuel président de la Commission fédérale des droits des patients, le professeur de droit de la santé Tom Goffin (UGent), arrive également à cette conclusion. Il a fait référence, sur les ondes de la VRT, à l'évolution technologique et à la complexité croissante des relations de soins: le colloque singulier a fait son temps. M. Goffin a également noté que rien n'a changé dans la loi en vingt ans. Le temps ne s'est pas arrêté, bien sûr. M. Goffin a cité l'exemple des procurations de soins. Les prestataires de soins n'ont pas accès au registre de ces procurations.

Quelle est la différence entre le terrain législatif et le terrain réel? La loi sur les patients a fait couler beaucoup d'encre au cours des deux dernières décennies. Mais ses principes se sont-ils réellement infiltrés dans votre pratique quotidienne? Il ne fait aucun doute que la loi - ainsi que l'essor du web - a renforcé l'autonomie des patients. Il faut que chaque médecin ait de bonnes compétences en matière de communication pour donner un sens à tout cela. La participation des patients fait également son chemin dans les hôpitaux ; les questionnaires évaluant les résultats et les expériences des patients (Prom's et Prems) s'imposent peu à peu.

La participation est bonne. Il est toutefois essentiel que le patient sache vraiment de quoi il parle. Ce n'est qu'à cette condition que son apport est significatif et pertinent. Ce point est délicat, car l'asymétrie d'information entre le médecin et le patient est, en principe, extrêmement élevée. Une traduction correcte est donc indispensable pour pallier ce manque.

Son collègue et actuel président de la Commission fédérale des droits des patients, le professeur de droit de la santé Tom Goffin (UGent), arrive également à cette conclusion. Il a fait référence, sur les ondes de la VRT, à l'évolution technologique et à la complexité croissante des relations de soins: le colloque singulier a fait son temps. M. Goffin a également noté que rien n'a changé dans la loi en vingt ans. Le temps ne s'est pas arrêté, bien sûr. M. Goffin a cité l'exemple des procurations de soins. Les prestataires de soins n'ont pas accès au registre de ces procurations. Quelle est la différence entre le terrain législatif et le terrain réel? La loi sur les patients a fait couler beaucoup d'encre au cours des deux dernières décennies. Mais ses principes se sont-ils réellement infiltrés dans votre pratique quotidienne? Il ne fait aucun doute que la loi - ainsi que l'essor du web - a renforcé l'autonomie des patients. Il faut que chaque médecin ait de bonnes compétences en matière de communication pour donner un sens à tout cela. La participation des patients fait également son chemin dans les hôpitaux ; les questionnaires évaluant les résultats et les expériences des patients (Prom's et Prems) s'imposent peu à peu. La participation est bonne. Il est toutefois essentiel que le patient sache vraiment de quoi il parle. Ce n'est qu'à cette condition que son apport est significatif et pertinent. Ce point est délicat, car l'asymétrie d'information entre le médecin et le patient est, en principe, extrêmement élevée. Une traduction correcte est donc indispensable pour pallier ce manque.