En 2011, l'Inami a prudemment abandonné ses réserves à l'égard de la TAVI après une discussion avec des cardiologues interventionnistes. À l'époque, les autorités belges considéraient que la valeur ajoutée clinique du remplacement percutané des valves cardiaques n'était pas prouvée. Mais dans de plus en plus de centres, la procédure était tout de même pratiquée.

Un compromis a donc été trouvé. Un registre TAVI a été créé. Le nombre de centres autorisés à pratiquer la procédure a été limité. L'Inami n'a remboursé qu'un nombre limité de TAVI par an.

Jusqu'au mois dernier, ce plafond était de 500, mais le ministre de la Santé publique a porté le nombre maximum à 1 500, et ce plafond beaucoup plus élevé s'applique depuis le début de ce mois.

Certains patients sont trop âgés ou présentent un risque trop élevé en cas de remplacement conventionnel de la valve aortique. On en sait désormais davantage sur les résultats de la TAVI dans ce groupe. M. Vandenbroucke souligne lui-même que la survie à cinq ans après une TAVI semble nettement plus élevée et que la procédure percutanée réduit également le nombre d'admissions à l'hôpital.

La Commission de remboursement des implants et des dispositifs médicaux invasifs de l'Inami insiste toutefois sur un certain nombre de mécanismes de contrôle pour garantir la qualité et la sécurité de la TAVI.

Le remboursement est limité aux centres qui peuvent prouver qu'ils ont une expertise suffisante. La TAVI n'est également pratiquée qu'après une concertation pluridisciplinaire entre médecins compétents (deux cardiologues interventionnels et deux chirurgiens cardiaques, un cardiologue expérimenté en échocardiographie transoesophagienne, un spécialiste de l'insuffisance cardiaque et, pour les patients de plus de 75 ans, un gériatre).

En 2011, l'Inami a prudemment abandonné ses réserves à l'égard de la TAVI après une discussion avec des cardiologues interventionnistes. À l'époque, les autorités belges considéraient que la valeur ajoutée clinique du remplacement percutané des valves cardiaques n'était pas prouvée. Mais dans de plus en plus de centres, la procédure était tout de même pratiquée.Un compromis a donc été trouvé. Un registre TAVI a été créé. Le nombre de centres autorisés à pratiquer la procédure a été limité. L'Inami n'a remboursé qu'un nombre limité de TAVI par an.Jusqu'au mois dernier, ce plafond était de 500, mais le ministre de la Santé publique a porté le nombre maximum à 1 500, et ce plafond beaucoup plus élevé s'applique depuis le début de ce mois.Certains patients sont trop âgés ou présentent un risque trop élevé en cas de remplacement conventionnel de la valve aortique. On en sait désormais davantage sur les résultats de la TAVI dans ce groupe. M. Vandenbroucke souligne lui-même que la survie à cinq ans après une TAVI semble nettement plus élevée et que la procédure percutanée réduit également le nombre d'admissions à l'hôpital.La Commission de remboursement des implants et des dispositifs médicaux invasifs de l'Inami insiste toutefois sur un certain nombre de mécanismes de contrôle pour garantir la qualité et la sécurité de la TAVI.Le remboursement est limité aux centres qui peuvent prouver qu'ils ont une expertise suffisante. La TAVI n'est également pratiquée qu'après une concertation pluridisciplinaire entre médecins compétents (deux cardiologues interventionnels et deux chirurgiens cardiaques, un cardiologue expérimenté en échocardiographie transoesophagienne, un spécialiste de l'insuffisance cardiaque et, pour les patients de plus de 75 ans, un gériatre).