La semaine dernière, l'aile conservatrice des Républicains reprochait au projet de loi de Donald Trump d'être trop soft. Dimanche, le président américain s'est dit ouvert à l'idée d'amender le projet de réforme de l'assurance santé, insistant sur le fait que le projet en discussion n'est qu'un cadre encore malléable.

Un certain nombre d'élus de l'aile droite estiment que le projet républicain, qui maintiendrait de substantielles aides publiques pour aider les Américains à payer leur couverture-maladie, abandonne les principes conservateurs de désengagement de l'Etat et de libéralisation du marché des assurances privées.

Le président sortant des Etats-Unis Barack Obama a défendu jeudi dans une lettre aux Américains le travail réalisé lors de ses deux mandats, en particulier la réforme d'assurance-santé Obamacare que son successeur républicain Donald Trump a promis d'abroger et qu'il a encore vivement critiquée jeudi. Le vice-président élu Mike Pence considère son abrogation comme prioritaire afin de le remplacer par un système "moins cher et bien meilleur".

Bousculant tous les pronostics, le trublion affairiste Donald Trump sera donc le 45e président des Etats-Unis. Pourra-t-il mener à terme son ambitieux programme, rafraîchissant mais empli de contradictions et lourd de menaces en matière d'avortement et de démantèlement de l'ObamaCare ?

Le candidat républicain à la présidentielle américaine Donald Trump a présenté mercredi son plan en sept points pour torpiller la réforme des soins de santé mise en oeuvre par l'actuel locataire démocrate de la Maison blanche, surnommée "Obamacare". S'il est élu à la magistrature suprême, le milliardaire s'engage notamment à autoriser l'importation de médicaments délivré sous ordonnance. Il souhaite remplacer l'ObamaCare par "quelque chose de mieux".