La semaine dernière, l'aile conservatrice des Républicains reprochait au projet de loi de Donald Trump d'être trop soft. Dimanche, le président américain s'est dit ouvert à l'idée d'amender le projet de réforme de l'assurance santé, insistant sur le fait que le projet en discussion n'est qu'un cadre encore malléable.
Le président américain souhaite abroger l'Obamacare, une de ses principales promesses de campagne. Mais le projet républicain de réforme du système de santé dévoilé la semaine dernière est contesté jusque dans son propre camp, les plus conservateurs trouvant qu'il ne va pas encore assez loin.
Mick Mulvaney, directeur du Bureau de la Gestion et du Budget (l'équivalent de ministre du Budget), a promis hier que M. Trump étudierait d'éventuels changements après que le texte de base sera adopté, ce que les républicains veulent faire rapidement.
"C'est le cadre juridique, c'est le texte que le président a vu et sur lequel il a dit: 'Oui, c'est ça qui va marcher'",a dit M. Mulvaney dans une interview sur la chaîne ABC.
"Si la Chambre des représentants pense pouvoir le rendre un peu meilleur, si le Sénat pense pouvoir le rendre un peu meilleur, nous sommes ouverts à discuter de ce type de chose", a-t-il ajouté. "Il n'y a pas de raison de se précipiter."
Dans son allocution hebdomadaire, M. Trump a répété que l'Obamacare était voué à l'échec: "Cela va ficher par terre tout notre système de santé. Si on ne fait rien, des millions d'Américains innocents vont être touchés, durement touchés. Voilà pourquoi nous devons abroger l'Obamacare."
Les démocrates estiment que le projet républicain aurait l'effet inverse de celui recherché et rendrait encore plus chère et difficile d'accès l'assurance santé. Ils regrettent aussi de n'avoir pas été consultés.
"Les républicains ne peuvent pas nous forcer à avaler ça", dénonçait le sénateur démocrate Cory Booker sur CNN. "Je ne comprends pas leur stratégie politique, parce que c'est de la mauvaise politique."
Le président américain souhaite abroger l'Obamacare, une de ses principales promesses de campagne. Mais le projet républicain de réforme du système de santé dévoilé la semaine dernière est contesté jusque dans son propre camp, les plus conservateurs trouvant qu'il ne va pas encore assez loin.Mick Mulvaney, directeur du Bureau de la Gestion et du Budget (l'équivalent de ministre du Budget), a promis hier que M. Trump étudierait d'éventuels changements après que le texte de base sera adopté, ce que les républicains veulent faire rapidement."C'est le cadre juridique, c'est le texte que le président a vu et sur lequel il a dit: 'Oui, c'est ça qui va marcher'",a dit M. Mulvaney dans une interview sur la chaîne ABC."Si la Chambre des représentants pense pouvoir le rendre un peu meilleur, si le Sénat pense pouvoir le rendre un peu meilleur, nous sommes ouverts à discuter de ce type de chose", a-t-il ajouté. "Il n'y a pas de raison de se précipiter."Dans son allocution hebdomadaire, M. Trump a répété que l'Obamacare était voué à l'échec: "Cela va ficher par terre tout notre système de santé. Si on ne fait rien, des millions d'Américains innocents vont être touchés, durement touchés. Voilà pourquoi nous devons abroger l'Obamacare."Les démocrates estiment que le projet républicain aurait l'effet inverse de celui recherché et rendrait encore plus chère et difficile d'accès l'assurance santé. Ils regrettent aussi de n'avoir pas été consultés."Les républicains ne peuvent pas nous forcer à avaler ça", dénonçait le sénateur démocrate Cory Booker sur CNN. "Je ne comprends pas leur stratégie politique, parce que c'est de la mauvaise politique."