Ce qui frappe, d'entrée, est le nombre de tâches qui assaillent l'assistant de 3e année. Il doit préparer son installation, réfléchir à son mode de pratique - qui ne se cantonnera désormais plus à l'acte et au forfait, puisque le New Deal s'ajoute -, réfléchir à s'associer, et si oui, de quelle manière...Et tout cela, si possible, en réfléchissant à son impact sur l'environnement.

S'ensuit un ballet de sollicitations pour les jeunes médecins. Qui d'un Glem, qui d'un syndicat, qui d'un réseau de médecins généralistes vigies... Le généraliste est demandé. Très, voire trop demandé. Et ce, dès le plus jeune âge.

Cette sursollicitation se déroule de plus dans un contexte assez anxiogène: c'est la pénurie par-ci, la pénurie par-là. On manque de jeunes dans les syndicats, de femmes dans la représentation du métier...Et on manque même de ce savant mélange dans nos profils de lecteurs. Le lecteur type du journal du Médecin n'est en effet pas une jeune femme de 35 ans...Ce n'est pas une fin en soi, mais un meilleur équilibre dans nos profils de lecteurs permettrait certainement d'offrir un contenu plus riche à l'ensemble de la communauté médicale.

Dans les changements qui accompagnent le journal du Médecin toujours en évolution, il convient de tenir compte des aspirations de ce nouveau public. Malheureusement, c'est la même problématique pour toutes les autres organisations qui ont besoin de capter l'attention des jeunes: il faut pouvoir compter sur des personnalités qui prennent le temps de s'investir, de communiquer, de représenter "leur" pratique médicale. Heureusement, le journal peut compter sur le Prix du Généraliste qui récompense, depuis 22 ans, des jeunes médecins talentueux qui ont des choses à dire et à défendre.

Laurent Zanella remet le prix du journal du Médecin 2023 au Dr Sarah Cumps., CV
Laurent Zanella remet le prix du journal du Médecin 2023 au Dr Sarah Cumps. © CV
Ce qui frappe, d'entrée, est le nombre de tâches qui assaillent l'assistant de 3e année. Il doit préparer son installation, réfléchir à son mode de pratique - qui ne se cantonnera désormais plus à l'acte et au forfait, puisque le New Deal s'ajoute -, réfléchir à s'associer, et si oui, de quelle manière...Et tout cela, si possible, en réfléchissant à son impact sur l'environnement. S'ensuit un ballet de sollicitations pour les jeunes médecins. Qui d'un Glem, qui d'un syndicat, qui d'un réseau de médecins généralistes vigies... Le généraliste est demandé. Très, voire trop demandé. Et ce, dès le plus jeune âge. Cette sursollicitation se déroule de plus dans un contexte assez anxiogène: c'est la pénurie par-ci, la pénurie par-là. On manque de jeunes dans les syndicats, de femmes dans la représentation du métier...Et on manque même de ce savant mélange dans nos profils de lecteurs. Le lecteur type du journal du Médecin n'est en effet pas une jeune femme de 35 ans...Ce n'est pas une fin en soi, mais un meilleur équilibre dans nos profils de lecteurs permettrait certainement d'offrir un contenu plus riche à l'ensemble de la communauté médicale. Dans les changements qui accompagnent le journal du Médecin toujours en évolution, il convient de tenir compte des aspirations de ce nouveau public. Malheureusement, c'est la même problématique pour toutes les autres organisations qui ont besoin de capter l'attention des jeunes: il faut pouvoir compter sur des personnalités qui prennent le temps de s'investir, de communiquer, de représenter "leur" pratique médicale. Heureusement, le journal peut compter sur le Prix du Généraliste qui récompense, depuis 22 ans, des jeunes médecins talentueux qui ont des choses à dire et à défendre.