Selon l'Unité audit hôpitaux, les généralistes wallons prescrivent encore trop de CT-scans. Le font-ils par méconnaissance de la spécificité des appareils d'imagerie médicale ou parce que le nombre d'IRM disponibles est trop réduit à Bruxelles et en Wallonie et que cette pénurie crée de trop longs délais d'attente pour les patients? Les IRM sont-elles vraiment trop peu nombreuses dans le sud du pays ou sont-elles insuffisamment exploitées? Les hôpitaux wallons ne devraient-ils pas, comme au nord du pays, faire tourner ces machines plus longtemps, en soirée et le week-end, pour étendre les plages horaires? Certaines institutions le font déjà avec leur personnel ou en déléguant cette activité à des médecins et techniciens indépendants.
Faut-il pointer du doigt la surproduction de CT-Scans par les radiologues ou la surprescription par les généralistes et les spécialistes? Quels risques médico-légaux encourt un radiologue qui substitue un examen d'imagerie médicale demandé par un autre examen, malgré la possibilité légale de le faire depuis 2014, ou qui refuse de réaliser un examen jugé inutile?
Ne serait-il pas temps d'imposer à tous les citoyens de donner leur consentement au partage de leurs données médicales sur les réseaux protégés (Abrumet, RSW...) permettant aux prestataires d'avoir directement accès aux examens d'imagerie médicale et de ne pas devoir refaire des CT-scans ou IRM déjà réalisés? Quid de l'intelligence artificielle qui permettrait de créer un système numérique d'aide à la décision clinique pour aider les médecins à choisir le type d'examen à prescrire?
Toutes ces interrogations montrent la complexité d'une politique visant à réduire les effets nocifs des rayonnements et de la bonne utilisation des moyens. Le rapport de l'Unité audit hôpitaux sur l'utilisation des CT-scans et des examens IRM (lire en page 6) a le mérite de susciter de nombreuses réflexions.
Faut-il pointer du doigt la surproduction de CT-Scans par les radiologues ou la surprescription par les généralistes et les spécialistes? Quels risques médico-légaux encourt un radiologue qui substitue un examen d'imagerie médicale demandé par un autre examen, malgré la possibilité légale de le faire depuis 2014, ou qui refuse de réaliser un examen jugé inutile? Ne serait-il pas temps d'imposer à tous les citoyens de donner leur consentement au partage de leurs données médicales sur les réseaux protégés (Abrumet, RSW...) permettant aux prestataires d'avoir directement accès aux examens d'imagerie médicale et de ne pas devoir refaire des CT-scans ou IRM déjà réalisés? Quid de l'intelligence artificielle qui permettrait de créer un système numérique d'aide à la décision clinique pour aider les médecins à choisir le type d'examen à prescrire? Toutes ces interrogations montrent la complexité d'une politique visant à réduire les effets nocifs des rayonnements et de la bonne utilisation des moyens. Le rapport de l'Unité audit hôpitaux sur l'utilisation des CT-scans et des examens IRM (lire en page 6) a le mérite de susciter de nombreuses réflexions.