"Nous commençons l'année académique avec plus d'un millier d'infections par jour, contre moins d'une centaine par jour il y a quelques mois. Évidemment, ce ne sont pas de bons chiffres pour commencer l'année universitaire", explique Marc Van Ranst. Le virologue appelle donc les étudiants à la prudence. "Continuez à vous laver les mains, gardez vos distances et portez votre masque buccal autant que possible. Les cantus classiques, les baptêmes et les fêtes ne sont évidemment pas une bonne idée pour le moment."

Marc Van Ranst leur demande également de ne pas rentrer chez eux chaque week-end, afin de limiter le nombre de canaux de transmission du virus. "Dans de nombreux pays, les étudiants restent sur le campus pendant des mois, mais dans notre pays, le comportement des étudiants est atypique et ils retournent chez eux chaque week-end. Je ne dis pas que, comme en Amérique, les étudiants ne devraient rentrer à la maison qu'à Noël, mais cela pourrait être une fois toutes les trois semaines ou une fois par mois au lieu de chaque semaine."

"La recette pour une catastrophe"

Sur Twitter, dans De Morgen et dans le journal hollandais AD, Marc Van Ranst regrette que les virologues aient été mis sur le côté par le gouvernement. Face à l'avalanche de lettres ouvertes demandant qu'on assouplisse la politique actuelle, le Pr Van Ranst a déclacré que "c'est la recette de la catastrophe".

Sur VTM, il explique : "Nous avons clairement un problème dans notre pays : nous avons un gouvernement qui dit en fait "nous sommes en train de former un gouvernement et ce n'est pas notre première priorité". Je suis sûr qu'ils vont le nier, mais c'est la réalité. Nous avons créé un climat au sein du gouvernement et dans des lettres ouvertes qui pensaient que les mesures étaient exagérées et demandaient un assouplissement, tous les experts étaient de grands idiots."

Lorsqu'on lui demande justement s'il reste trop peu de virologues dans la nouvelle équipe qui conseille le gouvernement, M. Van Ranst répond : "Dans le principal organe consultatif, les virologues sont actuellement les envahisseurs. Nous devons disposer d'une incroyable abondance de personnes pour maintenir les experts ayant près de 100 ans d'expérience dans le contrôle des épidémies hors d'un grand organe consultatif. Si vous continuez avec un état d'esprit de relâchement et que vous n'avez pas immédiatement d'alternative, vous donnez une chance à ce virus. Nous pouvons tous être fatigué des mesures, mais le virus n'en a pas marre de nous !"

https://www.demorgen.be/nieuws/marc-van-ranst-niet-te-spreken-over-huidig-coronabeleid-dit-is-een-recept-voor-een-ramp~b502ded0/

https://www.ad.nl/buitenland/topviroloog-vernietigend-over-coronabeleid-in-belgie-dit-is-een-recept-voor-een-ramp~a502ded0/

"Nous commençons l'année académique avec plus d'un millier d'infections par jour, contre moins d'une centaine par jour il y a quelques mois. Évidemment, ce ne sont pas de bons chiffres pour commencer l'année universitaire", explique Marc Van Ranst. Le virologue appelle donc les étudiants à la prudence. "Continuez à vous laver les mains, gardez vos distances et portez votre masque buccal autant que possible. Les cantus classiques, les baptêmes et les fêtes ne sont évidemment pas une bonne idée pour le moment." Marc Van Ranst leur demande également de ne pas rentrer chez eux chaque week-end, afin de limiter le nombre de canaux de transmission du virus. "Dans de nombreux pays, les étudiants restent sur le campus pendant des mois, mais dans notre pays, le comportement des étudiants est atypique et ils retournent chez eux chaque week-end. Je ne dis pas que, comme en Amérique, les étudiants ne devraient rentrer à la maison qu'à Noël, mais cela pourrait être une fois toutes les trois semaines ou une fois par mois au lieu de chaque semaine."