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"Les violences sexuelles et intrafamiliales peuvent causer de graves dommages physiques ou psychologiques qui, à long terme, peuvent donner lieu à des traumatismes, des dépressions et d'autres problèmes de santé. À partir d'aujourd'hui, nos hôpitaux vont s'investir activement dans la formation de leur personnel afin de reconnaître rapidement les signaux et de pouvoir réellement aider les victimes", a-t-il expliqué dans un communiqué.Selon M. Vandenbroucke (Vooruit), pas moins de quatre femmes sur cinq et un homme sur deux ont déjà été confrontés à l'une ou l'autre forme de violence sexuelle.Les soignants sont souvent les premières personnes, mais aussi les seules, à qui les victimes peuvent s'adresser après leur expérience de violence et qui peuvent recevoir leurs signaux. Il est important que les prestataires de soins sachent comment offrir des soins centrés sur la victime après des actes de violence. Mais ils ne sont pas nombreux à l'avoir appris au cours de leur formation.C'est pourquoi M. Vandenbroucke a conclu l'an dernier un accord de coopération avec l'UZGent, l'UGent et l'asbl GAMS. Ces organismes ont été chargés d'élaborer un programme de soutien intensif pour le personnel soignant et le personnel de soutien des hôpitaux et des Centres de prise en charge des violences sexuelles.L'opération Alerte vise à aider les prestataires de soins à déceler les signaux de violence sexuelle, de violence intrafamiliale et de mutilation génitale féminine." En luttant activement contre la violence sexuelle et intrafamiliale, nous améliorons non seulement le bien-être de la personne qui y a été confrontée, mais nous rendons aussi notre société plus sûre ", conclut Frank Vandenbroucke. avec BELGA