C'est ce qu'a déclaré Valérie Glatigny (MR) à nos confrères de la Libre. "Ce concours sera mis en place à condition d'obtenir des garanties pour tous les étudiants qui rentreront dans le cursus mais également si une objectivation de nos besoins sur le terrain est réalisée." Pour la ministre, si ces conditions sont acceptées par Frank Vandenbroucke le ministre fédéral de la Santé, la mise en place d'un concours pourrait se faire dès 2023.

Les représentants des étudiants, qui ont rencontré la semaine passée Jan Bertels, le chef de Cabinet du ministre pour discuter des quotas Inami, estiment (lire en page 3) que l'instauration d'un concours "serait totalement inégalitaire étant donné que l'enseignement obligatoire en FWB est un des plus déséquilibrés de l'OCDE. Les étudiants de milieux défavorisés seront sanctionnés par une épreuve de ce type pour se classer en ordre utile". En outre, ils considèrent que ce nouvel obstacle à l'accès à la profession est illogique étant donné le contexte de pénurie existant dans les zones rurales et dans certains quartiers des grandes villes.

Le Dr Anne Gillet, présidente honoraire du GBO, revendique, elle, dans une tribune publiée dans cette édition (lire en pages 30 et 31) la restitution de la répartition des quotas de médecins ayant étudié en français ou en néerlandais calculé selon le nombre d'habitants se déclarant parlant français ou néerlandais. Une solution qui permettrait de réduire la pénurie de MG constatée à Bruxelles. Une pénurie qui ne risque pas d'être contrée par le nouveau mécanisme de soutien à l'installation des jeunes médecins, qui se limite désormais à attribuer dix subventions par an aux jeunes confrères (lire couverture)!

On le voit: les pistes de solutions à ce problème ancien sont multiples. Il est temps de remettre tous les parties prenantes autour de la table de négociation.

C'est ce qu'a déclaré Valérie Glatigny (MR) à nos confrères de la Libre. "Ce concours sera mis en place à condition d'obtenir des garanties pour tous les étudiants qui rentreront dans le cursus mais également si une objectivation de nos besoins sur le terrain est réalisée." Pour la ministre, si ces conditions sont acceptées par Frank Vandenbroucke le ministre fédéral de la Santé, la mise en place d'un concours pourrait se faire dès 2023. Les représentants des étudiants, qui ont rencontré la semaine passée Jan Bertels, le chef de Cabinet du ministre pour discuter des quotas Inami, estiment (lire en page 3) que l'instauration d'un concours "serait totalement inégalitaire étant donné que l'enseignement obligatoire en FWB est un des plus déséquilibrés de l'OCDE. Les étudiants de milieux défavorisés seront sanctionnés par une épreuve de ce type pour se classer en ordre utile". En outre, ils considèrent que ce nouvel obstacle à l'accès à la profession est illogique étant donné le contexte de pénurie existant dans les zones rurales et dans certains quartiers des grandes villes. Le Dr Anne Gillet, présidente honoraire du GBO, revendique, elle, dans une tribune publiée dans cette édition (lire en pages 30 et 31) la restitution de la répartition des quotas de médecins ayant étudié en français ou en néerlandais calculé selon le nombre d'habitants se déclarant parlant français ou néerlandais. Une solution qui permettrait de réduire la pénurie de MG constatée à Bruxelles. Une pénurie qui ne risque pas d'être contrée par le nouveau mécanisme de soutien à l'installation des jeunes médecins, qui se limite désormais à attribuer dix subventions par an aux jeunes confrères (lire couverture)! On le voit: les pistes de solutions à ce problème ancien sont multiples. Il est temps de remettre tous les parties prenantes autour de la table de négociation.