Tout sur Ann Van den Bruel

Fin décembre, Ann Van den Bruel a été nommée nouvelle directrice générale du Centre fédéral d'expertise des soins de santé (KCE). Elle reprend le flambeau de Marijke Eyssen, qui a occupé pendant quatre ans la direction générale ad interim après avoir occupé le poste de directeur général adjoint ad interim pendant deux ans.

La Commission nationale médecins-mutuelles a approuvé la réforme de l'organisation et du financement de la médecine générale connue sous le nom de " New Deal ". Avec à la clé un investissement de 25 millions d'euros. La réforme consiste en un modèle de financement mixte non-obligatoire par lequel le généraliste est rémunéré de manière triple : un montant à la capitation (par patient), un montant à l'acte et, enfin, un financement par " primes ". Explications.

"Je pense que nous mesurerons le succès de la Wonca à Bruxelles dans les années à venir", affirme le Pr Ann Van den Bruel. Cette année, davantage de médecins généralistes belges participeront à la Wonca. Elle espère qu'il en sera ainsi dans l'avenir.

Le New Deal a été présenté aux syndicats médicaux lors de la médico-mut du 6 mars. Le GBO/Cartel est satisfait de la proposition sur la table, mais " beaucoup de questions restent à ce jour sans réponses, et beaucoup de points doivent encore être précisés ". Ce sera le rôle d'un nouveau groupe de travail, constitué au sein de la médico-mut et auquel Paul De Munck, président du GBO/Cartel participera, et qui se réunira pour la première fois fin mars. Réactions.

Le 17 juin dernier, Frank Vandenbroucke sortait le New Deal de son chapeau. Partant du constat que les soins de santé primaires sont submergés et que les médecins généralistes sont trop peu nombreux pour assumer de trop nombreuses tâches, le ministre fédéral de la Santé a plaidé pour un changement de paradigme. Un groupe de réflexion New Deal a été mis sur pied autour des Prs Belche (ULiège) et Van den Bruel (KU Leuven). Neuf mois plus tard, le rapport final de ce groupe de réflexion est sur la table. Éclairage sur les conclusions de ce rapport.

Les conclusions du New Deal seront présentées le lundi 6 mars en soirée, en médico-mut. D'ici là, toute réaction est hâtive et non constructive.

"Dans la réforme de la nomenclature, les spécialistes au sein de leur propre discipline doivent d'abord déterminer objectivement les concepts et les fondamentaux. Sans tenir compte de l'argent. Je suis absolument opposé au principe de l'ancienneté."

C'est un peu l'adage de la nouvelle médecine. Au revoir le médecin soliste qui accouchait ses patientes. Place à la concertation, la délégation et la prise en charge multidisciplinaire. Et place également au patient. Au revoir le travail en silos. Place aux réseaux, au partage des données entre prestataires. Des changements louables d'un point de vue santé publique, même si cela ne se fait pas sans heurts.

L'un des sujets brûlants en 2023 sera certainement le New Deal pour les médecins généralistes. Un groupe de travail doit élaborer une proposition d'ici mars. Le New Deal entend donner aux médecins généralistes plus de flexibilité pour offrir les soins de qualité tels qu'ils les conçoivent, assure le Pr Ann Van den Bruel.

Après avoir lancé sa réforme du secteur hospitalier, le ministre de la Santé publique souhaite réorganiser la médecine générale. Il propose un New Deal dans une note de 13 pages. Certaines propositions et mesures ont déjà été concrétisées, d'autres doivent encore l'être. Son idée la plus originale est d'élaborer un modèle d'organisation et de financement nouveau et durable pour le cabinet de médecine générale d'aujourd'hui.

On peut ne pas être d'accord avec les politiques menées par le ministre de la Santé publique, mais il faut bien reconnaître que Frank Vandenbroucke et son Cabinet (sur la photo le ministre est accompagné de son infatigable attachée de presse francophone, France Dammel) ne ménagent pas leurs efforts.

Après avoir lancé sa réforme du secteur hospitalier, le ministre de la Santé publique souhaite réorganiser la médecine générale. Il propose un New Deal dans une note de 13 pages. Certaines propositions et mesures ont déjà été concrétisées, d'autres doivent encore l'être. Son idée la plus originale est d'élaborer un modèle d'organisation et de financement nouveau et durable pour le cabinet de médecine générale d'aujourd'hui.

Jamais encore la première ligne ne s'était retrouvée au centre d'une étude sur un médicament pas encore commercialisé, mais il faut une première fois pour tout! Ce produit, c'est le camostat, destiné au traitement du Covid-19. Le Pr Ann Van den Bruel (Département des soins sociétaux et soins de première Ligne, KU Leuven), investigatrice principale, appelle chaleureusement tous les généralistes à y apporter leur contribution. "L'étude est conçue de manière à n'imposer aucune charge supplémentaire aux médecins participants", précise-t-elle d'emblée.

Le 16 décembre, quatorze cabinets de médecine générale et six centres de test et de triage lanceront des projets pilotes sur les tests antigéniques. L'objectif est d'optimiser l'utilisation correcte des tests rapides sur le terrain et de déployer en 2021 ces tests chez tous les généralistes et centres de dépistage et de triage du pays.

Quels sont les problèmes de santé pour lesquels les besoins des patients et/ou de la société demeurent importants ? Comment déterminer les priorités de la recherche ? C'est pour répondre à ces questions que le Centre fédéral d'expertise de soins de santé (KCE) et Sciensano, avec plusieurs autres institutions fédérales, ont élaboré "NEED", un cadre identifiant les besoins non rencontrés en termes de santé.

Le comité de l'assurance de l'Inami examinera ce lundi une série de propositions de refinancement de la médecine générale du ministre Vandenbroucke pour un montant total de 55 millions d'euros tenant compte d'une partie du refinancement de la psychologie de 1ère ligne qui est censée collaborer au sein des cabinets des médecins généralistes... Mais il s'agit en réalité d'une série de promesses contenues dans l'accord médico-mut 2024-2025. L'Absym n'hésite pas à les qualifier de "poudre aux yeux" (lire encadré).