Le nombre de septicémies est stable depuis 2013... En 2018, le nombre de septicémies associées à l'hôpital était de 8,6 cas pour 10.000 journées d'hospitalisation pour les septicémies associées à l'hôpital dans tous les services hospitaliers confondus et 29,2 cas pour 10.000 journées d'hospitalisation pour les septicémies associées à l'unité de soins intensifs.

" C'est une bonne chose que les chiffres soient stables, cela veut dire que le nombre d'infections n'augmente pas. Mais on peut se demander s'il n'y a pas des améliorations à faire, des actions à entreprendre, afin de diminuer le nombre de cas ", précise Els Duysburgh, épidémiologiste chez Sciensano.

En outre, il subsiste encore de nombreuses disparités entre hôpitaux. " Certains types d'hôpitaux, comme les hôpitaux universitaires, sont plus enclins à obtenir des scores élevés au vu de la présence d'une population plus à risque ", ajoute le Dr Duysburgh. " Des disparités subsistent pourtant aussi parmi les différents hôpitaux d'un même type. Les raisons pour lesquelles on trouve de bons comme de mauvais élèves restent actuellement inconnues. Nous allons donc examiner plus en détails les résultats des hôpitaux aux scores atypiques pour vérifier les données transmises à Sciensano. Une fois ces données validées, les bons et les mauvais élèves peuvent être comparés pour déterminer les causes de ces différences pour, si possible, réduire le nombre de septicémies et améliorer les résultats dans toute la Belgique. "

Dans 39 % des cas l'origine de la septicémie se trouve dans l'utilisation du cathéter veineux central (24%), du cathéter périphérique (3%), de la sonde urinaire (9%) et du tube endotrachéal (3%).

Les personnes âgées constituent particulièrement une population à risque.

Le nombre de septicémies est stable depuis 2013... En 2018, le nombre de septicémies associées à l'hôpital était de 8,6 cas pour 10.000 journées d'hospitalisation pour les septicémies associées à l'hôpital dans tous les services hospitaliers confondus et 29,2 cas pour 10.000 journées d'hospitalisation pour les septicémies associées à l'unité de soins intensifs." C'est une bonne chose que les chiffres soient stables, cela veut dire que le nombre d'infections n'augmente pas. Mais on peut se demander s'il n'y a pas des améliorations à faire, des actions à entreprendre, afin de diminuer le nombre de cas ", précise Els Duysburgh, épidémiologiste chez Sciensano.En outre, il subsiste encore de nombreuses disparités entre hôpitaux. " Certains types d'hôpitaux, comme les hôpitaux universitaires, sont plus enclins à obtenir des scores élevés au vu de la présence d'une population plus à risque ", ajoute le Dr Duysburgh. " Des disparités subsistent pourtant aussi parmi les différents hôpitaux d'un même type. Les raisons pour lesquelles on trouve de bons comme de mauvais élèves restent actuellement inconnues. Nous allons donc examiner plus en détails les résultats des hôpitaux aux scores atypiques pour vérifier les données transmises à Sciensano. Une fois ces données validées, les bons et les mauvais élèves peuvent être comparés pour déterminer les causes de ces différences pour, si possible, réduire le nombre de septicémies et améliorer les résultats dans toute la Belgique. "Dans 39 % des cas l'origine de la septicémie se trouve dans l'utilisation du cathéter veineux central (24%), du cathéter périphérique (3%), de la sonde urinaire (9%) et du tube endotrachéal (3%).Les personnes âgées constituent particulièrement une population à risque.