L'essai clinique d'un médicament se divise en plusieurs phases, obligatoires, qui permettent de préciser l'effet d'un traitement chez l'homme, d'en déterminer l'efficacité ainsi que les éventuels effets indésirables. Il en existe quatre.

Ceux de phase III sont conduits sur plusieurs milliers de patients représentatifs de la population de malades à laquelle le traitement est destiné. Il s'agit d'essais comparatifs au cours desquels le médicament en développement est comparé à un traitement efficace déjà commercialisé ou, dans certains cas, à un placebo, c'est-à-dire un traitement sans activité pharmacologique.

Mihtra a procédé à deux études de cette 3e phase. En août, l'entreprise avait annoncé des premiers résultats positifs de celle menée en Europe et en Russie. Estelle, une pilule contraceptive à base d'esterol, un oestrogène naturel, avait ainsi atteint les critères primaires et secondaires requis.

Une autre étude a été réalisée aux États-Unis et au Canada, là aussi sur 3.725 femmes. Elle vient de s'achever et les résultats préliminaires sont attendus au premier trimestre 2019.

Pour la société liégeoise, cette avancée constitue "une étape de plus franchie vers la mise sur le marché future d'Estelle".

L'essai clinique d'un médicament se divise en plusieurs phases, obligatoires, qui permettent de préciser l'effet d'un traitement chez l'homme, d'en déterminer l'efficacité ainsi que les éventuels effets indésirables. Il en existe quatre. Ceux de phase III sont conduits sur plusieurs milliers de patients représentatifs de la population de malades à laquelle le traitement est destiné. Il s'agit d'essais comparatifs au cours desquels le médicament en développement est comparé à un traitement efficace déjà commercialisé ou, dans certains cas, à un placebo, c'est-à-dire un traitement sans activité pharmacologique. Mihtra a procédé à deux études de cette 3e phase. En août, l'entreprise avait annoncé des premiers résultats positifs de celle menée en Europe et en Russie. Estelle, une pilule contraceptive à base d'esterol, un oestrogène naturel, avait ainsi atteint les critères primaires et secondaires requis. Une autre étude a été réalisée aux États-Unis et au Canada, là aussi sur 3.725 femmes. Elle vient de s'achever et les résultats préliminaires sont attendus au premier trimestre 2019. Pour la société liégeoise, cette avancée constitue "une étape de plus franchie vers la mise sur le marché future d'Estelle".