Kathleen Depoorter a franchi un pas dans la croisade de la N-VA contre Frank Vandenbroucke en réclamant, pour la première fois, sa démission au premier Ministre : "Êtes-vous d'accord avec votre propre vice-premier Ministre qui, ici en décembre, a vraiment menti au Parlement ? Il a dit que Movianto avait obtenu le marché public sur base du prix, ce qui est exact, mais également sur base des normes de qualité. Et ça, c'est un gros mensonge. Cet homme est en train de mentir. Si vous appliquez votre propre code de déontologie, aujourd'hui, vous demanderez à votre vice-premier, M. Vandenbroucke, de quitter votre gouvernement."

"Mentir au Parlement, et le répéter à la presse, c'est inacceptable !"

Petit rappel des faits : pendant la pandémie, la société Movianto avait perdu la gestion du stockage et de la distribution des vaccins contre le covid, au profit de son concurrent Medista. Celui-ci avait remporté le marché public,"grâce à de meilleurs scores sur les critères de prix et de normes de qualité. C'est sur ce dernier critère que cela coince. Récemment, des documents de ce marché public ont fuité, indiquant que Medista devançait Movianto d'une miette en termes de normes de qualité (10/10 contre 9,45/10).

"La ligne rouge de la communication honnête n'a pas été respectée", a encore asséné Kathleen Depoorter à Alexander De Croo. "Votre code de déontologie non plus, au premier rang duquel figure les mots 'honnêteté' et 'responsabilité'".

Le Premier Ministre a repproché à la députée d'abuser de la situation et a demandé à la présidente de la Chambre de faire appliquer les règles, estimant qu'il n'avait pas à être interrogé sur la déontologie de son gouvernement avant que le ministre concerné ait été lui-même interpellé. "Vous poserez votre question au ministre de la Santé, et il vous répondra". Alexander De Croo a également fustigé l'attitude du groupe N-VA entier à la Chambre, qui l'empêchait de répondre à l'interpellation de sa propre députée.

Kathleen Depoorter a franchi un pas dans la croisade de la N-VA contre Frank Vandenbroucke en réclamant, pour la première fois, sa démission au premier Ministre : "Êtes-vous d'accord avec votre propre vice-premier Ministre qui, ici en décembre, a vraiment menti au Parlement ? Il a dit que Movianto avait obtenu le marché public sur base du prix, ce qui est exact, mais également sur base des normes de qualité. Et ça, c'est un gros mensonge. Cet homme est en train de mentir. Si vous appliquez votre propre code de déontologie, aujourd'hui, vous demanderez à votre vice-premier, M. Vandenbroucke, de quitter votre gouvernement."Petit rappel des faits : pendant la pandémie, la société Movianto avait perdu la gestion du stockage et de la distribution des vaccins contre le covid, au profit de son concurrent Medista. Celui-ci avait remporté le marché public,"grâce à de meilleurs scores sur les critères de prix et de normes de qualité. C'est sur ce dernier critère que cela coince. Récemment, des documents de ce marché public ont fuité, indiquant que Medista devançait Movianto d'une miette en termes de normes de qualité (10/10 contre 9,45/10). "La ligne rouge de la communication honnête n'a pas été respectée", a encore asséné Kathleen Depoorter à Alexander De Croo. "Votre code de déontologie non plus, au premier rang duquel figure les mots 'honnêteté' et 'responsabilité'". Le Premier Ministre a repproché à la députée d'abuser de la situation et a demandé à la présidente de la Chambre de faire appliquer les règles, estimant qu'il n'avait pas à être interrogé sur la déontologie de son gouvernement avant que le ministre concerné ait été lui-même interpellé. "Vous poserez votre question au ministre de la Santé, et il vous répondra". Alexander De Croo a également fustigé l'attitude du groupe N-VA entier à la Chambre, qui l'empêchait de répondre à l'interpellation de sa propre députée.