Chaque année, les dirigeants mondiaux et acteurs de la vie civile se réunissent au siège de l'Organisation des nations unies (ONU), basé à New York, pour discuter de questions internationales. Dans le cadre de la 74e assemblée générale, les pays membres de l'ONU ont adopté une déclaration commune en faveur d'une couverture sanitaire universelle (CSU). Avec cette adoption, ces États s'engagent à progresser vers la CSU en investissant dans quatre domaines liés aux soins de santé primaires : " financement des soins de santé pour tous quelque soit leur revenu, interventions sanitaires à fort impact pour lutter contre les maladies, renforcement des effectifs et des infrastructures de santé ainsi que des capacités de gouvernances."

Des recommandations non contraignantes

" Cette déclaration permettra des progrès dans la lutte contre les maladies transmissibles, notamment le VIH/Sida, tuberculose et le paludisme. Elle s'attaquera aussi à la menace croissante de la résistance aux antimicrobiens via la mise en place de systèmes de soins de santé primaires robustes et résilients ", explique Antonio Guterres, secrétaire général de l'ONU. L'homme a également insisté sur la nécessité d'un accès universel aux soins de santé sexuels et aux droits en matière de procréation. Selon lui, un " changement du paradigme de financement " est aussi essentiel " afin d'accélérer le rythme des investissements ". Les pays membres ont quatre ans pour agir sur ces points : ils devront rendre compte de leurs progrès lors de l'Assemblée générale des Nations Unies de 2023.

Sarah Russel, chargée de communication à l'OMS explique toutefois que l'Assemblée générale ne disposant pas de pouvoir contraignant, ces " recommandations ne sont pas obligatoires ". " Ce n'est pas une convention qui a été adoptée mais une déclaration. Les recommandations ne sont pas contraignantes ".

Jusqu'à cinq milliards de personnes sans accès aux soins de santé d'ici 2030

L'Organisation mondiale de la santé " salue " cette déclaration " historique ". C'est " l'ensemble le plus complet d'engagements en matière de santé jamais adopté à ce niveau ", se félicite l'agence spécialisée de l'ONU. Cette déclaration intervient au lendemain de l'appel de l'OMS sur la nécessité de doubler la couverture des soins de santé d'ici 2030 pour " empêcher que près de cinq milliards de personnes soient privées de soins de santé ".

Antonio Guterres a appelé les États membres à " investir dans la santé pour tous pour faire de ce " droit universel " une réalité en 2030, dernière année pour atteindre les Objectifs de développement durable (ODD) ".

Adoptés en 2015, les ODD ont pour objectif d'agir sur " les facteurs sociaux indispensables à la santé et au bien-être ".

Prochaine étape ? Le lancement d'un " Plan d'action pour la santé et le bien-être de tous " par l'OMS et onze autres organisation multilatérales. Ce plan vise à accélérer les progrès dans les pays sur des thèmes spécifiques comme la fourniture des biens publics mondiaux. Selon l'ONU, il aura notamment pour objectif de " veiller à ce que les partenaires fournissent un appui plus rationalisé aux pays afin de contribuer à la mise en place d'une couverture sanitaire universelle et à la réalisation des ODD liés à la santé ".

Chaque année, les dirigeants mondiaux et acteurs de la vie civile se réunissent au siège de l'Organisation des nations unies (ONU), basé à New York, pour discuter de questions internationales. Dans le cadre de la 74e assemblée générale, les pays membres de l'ONU ont adopté une déclaration commune en faveur d'une couverture sanitaire universelle (CSU). Avec cette adoption, ces États s'engagent à progresser vers la CSU en investissant dans quatre domaines liés aux soins de santé primaires : " financement des soins de santé pour tous quelque soit leur revenu, interventions sanitaires à fort impact pour lutter contre les maladies, renforcement des effectifs et des infrastructures de santé ainsi que des capacités de gouvernances." " Cette déclaration permettra des progrès dans la lutte contre les maladies transmissibles, notamment le VIH/Sida, tuberculose et le paludisme. Elle s'attaquera aussi à la menace croissante de la résistance aux antimicrobiens via la mise en place de systèmes de soins de santé primaires robustes et résilients ", explique Antonio Guterres, secrétaire général de l'ONU. L'homme a également insisté sur la nécessité d'un accès universel aux soins de santé sexuels et aux droits en matière de procréation. Selon lui, un " changement du paradigme de financement " est aussi essentiel " afin d'accélérer le rythme des investissements ". Les pays membres ont quatre ans pour agir sur ces points : ils devront rendre compte de leurs progrès lors de l'Assemblée générale des Nations Unies de 2023.Sarah Russel, chargée de communication à l'OMS explique toutefois que l'Assemblée générale ne disposant pas de pouvoir contraignant, ces " recommandations ne sont pas obligatoires ". " Ce n'est pas une convention qui a été adoptée mais une déclaration. Les recommandations ne sont pas contraignantes ".L'Organisation mondiale de la santé " salue " cette déclaration " historique ". C'est " l'ensemble le plus complet d'engagements en matière de santé jamais adopté à ce niveau ", se félicite l'agence spécialisée de l'ONU. Cette déclaration intervient au lendemain de l'appel de l'OMS sur la nécessité de doubler la couverture des soins de santé d'ici 2030 pour " empêcher que près de cinq milliards de personnes soient privées de soins de santé ". Antonio Guterres a appelé les États membres à " investir dans la santé pour tous pour faire de ce " droit universel " une réalité en 2030, dernière année pour atteindre les Objectifs de développement durable (ODD) ".Adoptés en 2015, les ODD ont pour objectif d'agir sur " les facteurs sociaux indispensables à la santé et au bien-être ".Prochaine étape ? Le lancement d'un " Plan d'action pour la santé et le bien-être de tous " par l'OMS et onze autres organisation multilatérales. Ce plan vise à accélérer les progrès dans les pays sur des thèmes spécifiques comme la fourniture des biens publics mondiaux. Selon l'ONU, il aura notamment pour objectif de " veiller à ce que les partenaires fournissent un appui plus rationalisé aux pays afin de contribuer à la mise en place d'une couverture sanitaire universelle et à la réalisation des ODD liés à la santé ".