Le ministre des Affaires sociales et de la Santé publique vient de prendre sa plus belle plume pour rassurer les directeurs hospitaliers qui s'inquiètent depuis des mois de l'augmentation des coûts (énergie, matériel et salaires) auxquels ils doivent faire face (lire jdM 2026).
L'octroi, lors du récent conclave budgétaire, d'un budget spécial de 80 millions d'euros pour compenser les coûts énergétiques (durant le premier semestre 2023) n'avait pas apaisé les gestionnaires hospitaliers dont certains redoutent la faillite de leur institution malgré les efforts réalisés par leurs équipes. "Nous venons à peine de maîtriser la crise du Covid (du moins nous l'espérons) que nous sommes déjà confrontés à une autre crise, avec une inflation galopante et des prix de l'énergie sans précédent. Dans le même temps, la pénurie de personnel reste aiguë, alors que de nombreux hôpitaux doivent encore rattraper les retards en matière de soins", écrit Frank Vandenbroucke. "Je sais que vous faites de gros efforts pour tout régler, tant sur le plan budgétaire qu'organisationnel. Je vous en suis très reconnaissant, et je tiens à vous remercier et à vous féliciter, vous et votre personnel, une fois de plus."
Et le vice-premier (Vooruit) d'énumérer dans une note de neuf pages les mesures de "soutien des hôpitaux en des temps difficiles" pour faire face aux crises du personnel et des coûts (lire le résumé dans notre prochaine édition). Frank Vandenbroucke y présente également le mécanisme de liquidation de l'aide fournie pendant la crise du Covid, les investissements dans la transformation numérique et les investissements dans les soins psychiatriques.
"Bien que je me rende compte que les besoins sont très importants, il s'agit là tout de même d'investissements considérables, qui s'ajoutent souvent aux budgets normaux pour l'assurance maladie", souligne le ministre qui rappelle dans son courrier que des réformes structurelles sont également nécessaires. "C'est pourquoi nous continuons à travailler sur le financement et l'organisation des hôpitaux avec toute notre conviction."
Ce courrier va-t-il mettre du baume au coeur des dirigeants hospitaliers? Ils peuvent en tous cas reconnaître que leur appel à l'aide a été entendu en haut lieu.
L'octroi, lors du récent conclave budgétaire, d'un budget spécial de 80 millions d'euros pour compenser les coûts énergétiques (durant le premier semestre 2023) n'avait pas apaisé les gestionnaires hospitaliers dont certains redoutent la faillite de leur institution malgré les efforts réalisés par leurs équipes. "Nous venons à peine de maîtriser la crise du Covid (du moins nous l'espérons) que nous sommes déjà confrontés à une autre crise, avec une inflation galopante et des prix de l'énergie sans précédent. Dans le même temps, la pénurie de personnel reste aiguë, alors que de nombreux hôpitaux doivent encore rattraper les retards en matière de soins", écrit Frank Vandenbroucke. "Je sais que vous faites de gros efforts pour tout régler, tant sur le plan budgétaire qu'organisationnel. Je vous en suis très reconnaissant, et je tiens à vous remercier et à vous féliciter, vous et votre personnel, une fois de plus."Et le vice-premier (Vooruit) d'énumérer dans une note de neuf pages les mesures de "soutien des hôpitaux en des temps difficiles" pour faire face aux crises du personnel et des coûts (lire le résumé dans notre prochaine édition). Frank Vandenbroucke y présente également le mécanisme de liquidation de l'aide fournie pendant la crise du Covid, les investissements dans la transformation numérique et les investissements dans les soins psychiatriques. "Bien que je me rende compte que les besoins sont très importants, il s'agit là tout de même d'investissements considérables, qui s'ajoutent souvent aux budgets normaux pour l'assurance maladie", souligne le ministre qui rappelle dans son courrier que des réformes structurelles sont également nécessaires. "C'est pourquoi nous continuons à travailler sur le financement et l'organisation des hôpitaux avec toute notre conviction."Ce courrier va-t-il mettre du baume au coeur des dirigeants hospitaliers? Ils peuvent en tous cas reconnaître que leur appel à l'aide a été entendu en haut lieu.