Les élections approchant, les débats politiques se multiplient et, avec eux, les punchlines bien senties. Malgré tout, il faut être prudent. Si la majorité des propos tenus par nos politiques est correcte, il leur arrive de dire quelques bêtises qui passent sous le radar des fact checks effectués par les journalistes. Sans dire qu'ils sont tricheurs ou de mauvaise foi, il convient d'être attentif.
C'est singulièrement le cas dans le domaine de la santé, où peu de politiques sont finalement issus du terrain. S'il n'est pas nécessaire d'être médecin pour exercer un poste ministériel en santé - on se rappelle tous que Maggie De Block était médecin mais que cela ne l'a pas aidée à avoir une oreille attentive pour ses confrères -, il faut tout de même baigner dans le système de santé pour connaître ses rouages, souvent très complexes.
C'est ainsi qu'un débat politique peut accoucher d'énormités, à l'instar de celle de Georges-Louis Bouchez à Unessa lorsqu'il mentionnait les complications liées au remboursement des soins chez son généraliste et la vignette à apposer sur le document à renvoyer à sa mutuelle...Alors que l'obligation existe aujourd'hui pour les prestataires d'utiliser eAttest d'ici 2025 - et la majorité des généralistes sont déjà en conformité avec cette règle. Les mutuelles rapportaient, il y a tout juste un an, que dans 90% des cas les documents médicaux sont délivrés par voie électronique par les médecins généralistes et la tendance se répand aussi chez les spécialistes...Et ce n'est là qu'un exemple à ranger à côté d'autres qui émaillent systématiquement les débats par la méconnaissance des acteurs politiques.
Se taire, ou dire "je ne sais pas", c'est parfois un aveu d'impuissance, mais c'est aussi parfois un signe d'intelligence. Aujourd'hui, malheureusement, l'attention critique à ces détails semble baisser. C'est à nous et à vous, spécialistes de la santé, d'être vigilants pour qu'un débat à la hauteur puisse se tenir.
C'est singulièrement le cas dans le domaine de la santé, où peu de politiques sont finalement issus du terrain. S'il n'est pas nécessaire d'être médecin pour exercer un poste ministériel en santé - on se rappelle tous que Maggie De Block était médecin mais que cela ne l'a pas aidée à avoir une oreille attentive pour ses confrères -, il faut tout de même baigner dans le système de santé pour connaître ses rouages, souvent très complexes. C'est ainsi qu'un débat politique peut accoucher d'énormités, à l'instar de celle de Georges-Louis Bouchez à Unessa lorsqu'il mentionnait les complications liées au remboursement des soins chez son généraliste et la vignette à apposer sur le document à renvoyer à sa mutuelle...Alors que l'obligation existe aujourd'hui pour les prestataires d'utiliser eAttest d'ici 2025 - et la majorité des généralistes sont déjà en conformité avec cette règle. Les mutuelles rapportaient, il y a tout juste un an, que dans 90% des cas les documents médicaux sont délivrés par voie électronique par les médecins généralistes et la tendance se répand aussi chez les spécialistes...Et ce n'est là qu'un exemple à ranger à côté d'autres qui émaillent systématiquement les débats par la méconnaissance des acteurs politiques. Se taire, ou dire "je ne sais pas", c'est parfois un aveu d'impuissance, mais c'est aussi parfois un signe d'intelligence. Aujourd'hui, malheureusement, l'attention critique à ces détails semble baisser. C'est à nous et à vous, spécialistes de la santé, d'être vigilants pour qu'un débat à la hauteur puisse se tenir.
