La recherche sur les biomarqueurs plasmatiques, ainsi que dans le domaine de la génétique médicale, ont pris une ampleur remarquable ces dernières années, et l'intelligence artificielle donne encore un coup d'accélérateur à cette évolution passionnante. Cette recherche permet notamment d'identifier des liens possibles, voire des associations prédictives, entre des domaines différents de la pratique médicale. C'est précisément une découverte de ce genre - qu'il a réalisée - que le gynécologue et professeur Herman Depypere (Université de Gand) a évoqué au cours du congrès.

Dans nos sociétés à l'hygiène de vie souvent déficiente, le diabète gestationnel a vu son incidence augmenter fortement ces dernières années. En France, par exemple, elle a grimpé de 10,8 % des grossesses en 2016 à 16,4 % en 2021, soit en cinq ans à peine, et la possibilité d'un meilleur dépistage ne suffit pas à expliquer cette évolution.

Dans un contexte où l'incidence du cancer du sein est globalement en augmentation chez les femmes préménopausées, avec des formes plus agressives qu'auparavant, il est plus utile que jamais de conseiller les patientes non seulement pour le suivi nécessaire en fonction du traitement suivi, mais également pour la contraception et dans le cas d'un désir de grossesse.

L'hyperandrogénie, fréquente et à l'expression symptomatologique plus ou moins marquée, est connue pour se manifester notamment par de l'hirsutisme voire une alopécie androgénique, de l'acné, une irrégularité menstruelle et la virilisation comprenant généralement un approfondissement de la voix, une hypertrophie clitoridienne et une augmentation relative de la masse musculaire. Sa cause la plus courante est le syndrome des ovaires polykystiques. Plus rarement, elle peut provenir d'une hyperplasie congénitale des surrénales, d'une maladie de Cushing ou de tumeurs sécrétant des androgènes.

Présent ce lundi à la séance d'enzymothérapie de substitution d'un jeune malade rare chronique souffrant de surcharge lysosomale, le ministre Frank Vandenbroucke a réitéré l'intérêt de son projet pilote visant à rendre ce type de traitement à domicile possible (et financé).

De nombreux articles ont déjà été écrits sur le Covid long, avec tout un cortège de symptômes, de conséquences directes et indirectes sur la santé et sur la qualité de vie, ainsi que de possibles séquelles durables. Des données plus précises commencent à émerger pour la femme, même si les mécanismes en jeu sont loin d'être élucidés.

Un congrès de gynécologie où l'on parle de contraception masculine, cela a-t-il du sens ? Certainement, dans la mesure où cela peut décharger (au moins en grande partie) la femme de cette responsabilité pas toujours évidente à porter. Le point avec David Serfaty, gynécologue à Paris et membre de l'ICMC (International Consortium for Male Contraception).

Bénigne, souvent asymptomatique mais pouvant être invalidante, l'adénomyose pourrait également s'appeler "endométriose interne", en ce sens qu'elle ne touche que l'utérus. Il s'agit d'un envahissement progressif du myomètre par des cellules de l'endomètre, de manière locale ou diffuse.

On sait que les oestrogènes augmentent le taux de cholestérol HDL et réduisent l'insulinorésistance ainsi que la formation de plaques d'athérome. Ces effets sont atténués par l'ajout de progestatifs androgéniques comme l'acétate de médroxyprogestérone (MPA), induisant une augmentation du risque de maladie coronarienne (risque relatif : 1,23, d'après l'étude Women's Health Initiative).

Médecine

Clinical Update

Article du magazine

La prévalence de l'asthme est toujours en augmentation dans notre pays, et tout particulièrement chez les enfants au nord du sillon Sambre-et-Meuse - la faute en revient sans doute à une densité de population et à un degré de pollution atmosphérique plus élevés. Dans ce contexte, plus que jamais, le choix d'un traitement adapté et la garantie d'un bon suivi sont d'une importance majeure.