Tout sur Sophie Lucas

Quelque 185.000 personnes supplémentaires (133.000 hommes et 53.000 femmes) ont pu survivre au cancer au cours des 30 dernières années grâce aux progrès de la lutte contre ce "crabe", estime jeudi la Fondation contre le Cancer à l'occasion de la Journée mondiale dédiée, qui se profile le 4 février. Cela signifie qu'une vie est sauvée toutes les 90 minutes.

"Sur l'année 2020, on dénombre 17% de décès en plus que sur la moyenne des années 2016-2019, soit le niveau de surmortalité le plus élevé observé depuis la Seconde Guerre mondiale", expliquent Thierry Eggerickx et Yohann Doignon, démographes de l' UCLouvain. Soit un an de perte d'espérance de vie, sans doute du jamais vu dans l'histoire en dehors d'une période de guerre.

Pour les chercheurs de l'UCLouvain, un an après le déclenchement du plan d'urgence hospitalier (PUH) le 14 mars, les bonnes nouvelles ne manquent pas. Mais les variations permanentes du virus doivent être monitorées, car elles peuvent représenter un péril supplémentaire. La pandémie a déjà occasionné une surmortalité de 17% en un an.

CANCÉROLOGIE Sophie Lucas, chercheuse à l'Institut de Duve de l'UCLouvain, et son équipe ont reçu le prix GSK de l'Académie de médecine pour leurs recherches sur l'immunologie des tumeurs et notamment sur la biologie d'un trio (Tregs, TGF-bêta et Garp) qui diminue les réponses immunitaires antitumorales.

Quels sont les problèmes de santé pour lesquels les besoins des patients et/ou de la société demeurent importants ? Comment déterminer les priorités de la recherche ? C'est pour répondre à ces questions que le Centre fédéral d'expertise de soins de santé (KCE) et Sciensano, avec plusieurs autres institutions fédérales, ont élaboré "NEED", un cadre identifiant les besoins non rencontrés en termes de santé.

Le comité de l'assurance de l'Inami examinera ce lundi une série de propositions de refinancement de la médecine générale du ministre Vandenbroucke pour un montant total de 55 millions d'euros tenant compte d'une partie du refinancement de la psychologie de 1ère ligne qui est censée collaborer au sein des cabinets des médecins généralistes... Mais il s'agit en réalité d'une série de promesses contenues dans l'accord médico-mut 2024-2025. L'Absym n'hésite pas à les qualifier de "poudre aux yeux" (lire encadré).