La Conférence interministérielle Santé publique s'est réunie le mercredi 20 octobre 2021 pour discuter de la gestion de l'épidémie de Covid-19 et analyser les derniers chiffres épidémiologiques et la situation dans les hôpitaux. Les ministres de la Santé et le commissaire Corona sont bien conscients de la pression qu'exercent la circulation élevée et croissante du coronavirus et l'augmentation des prélèvements et d'analyse des frottis sur les soins de santé de première ligne et sur les médecins généralistes.

La possibilité offerte aux médecins généralistes de vacciner certains patients a encore augmenté la charge de travail des généralistes, surtout en Wallonie où ils doivent eux-mêmes se charger d'aller chercher les vaccins chez leur pharmacien et remplir des tâches administratives supplémentaires.

Pour réduire le travail des médecins généralistes, les autorités ont décidé il y a quelques semaines de maintenir les centres de test ouverts, avec un personnel suffisant, au moins jusqu'à la fin de l'hiver. En outre, plus de pharmacies seront également autorisées à réaliser des tests antigéniques rapides chez des personnes symptomatiques. La vaccination Covid par les pharmaciens a également été annoncée par le ministre de la Santé mais elle ne fait pas l'unanimité (lire en page 4). Loin s'en faut.

Auto-évaluation

Les ministres ont également décidé de créer un outil d'auto-évaluation du Covid-19 qui permettra aux citoyens eux-mêmes de faire une analyse approfondie de leur risque d'être infecté par le Covid-19. " Cet outil donnera au citoyen un premier avis quant à l'intérêt de se faire dépister et, le cas échéant, lui fournira un code de test. Avec ce code, et un document anonyme concernant son état de santé généré par l'outil, la personne peut alors se rendre vers un dispositif de test (par exemple dans un centre de prélèvement ou chez un pharmacien) et ne doit plus se rendre chez son généraliste en première intention. Le développement de cet outil, qui sera scientifiquement étayé, durable et facile à utiliser, est actuellement en plein développement et sera élaboré selon les règles de sécurité des données dès la conception", annonce la CIM Santé. Cet outil sera lancé prochainement et les généralistes recevront les informations nécessaires via les organisations représentatives.

D'autres pistes pour réduire la pression sur les médecins généralistes sont actuellement explorées par les administrations, en collaboration avec les experts et les organisations des médecins. Le terrain les attend avec impatience.

La Conférence interministérielle Santé publique s'est réunie le mercredi 20 octobre 2021 pour discuter de la gestion de l'épidémie de Covid-19 et analyser les derniers chiffres épidémiologiques et la situation dans les hôpitaux. Les ministres de la Santé et le commissaire Corona sont bien conscients de la pression qu'exercent la circulation élevée et croissante du coronavirus et l'augmentation des prélèvements et d'analyse des frottis sur les soins de santé de première ligne et sur les médecins généralistes. La possibilité offerte aux médecins généralistes de vacciner certains patients a encore augmenté la charge de travail des généralistes, surtout en Wallonie où ils doivent eux-mêmes se charger d'aller chercher les vaccins chez leur pharmacien et remplir des tâches administratives supplémentaires. Pour réduire le travail des médecins généralistes, les autorités ont décidé il y a quelques semaines de maintenir les centres de test ouverts, avec un personnel suffisant, au moins jusqu'à la fin de l'hiver. En outre, plus de pharmacies seront également autorisées à réaliser des tests antigéniques rapides chez des personnes symptomatiques. La vaccination Covid par les pharmaciens a également été annoncée par le ministre de la Santé mais elle ne fait pas l'unanimité (lire en page 4). Loin s'en faut. Les ministres ont également décidé de créer un outil d'auto-évaluation du Covid-19 qui permettra aux citoyens eux-mêmes de faire une analyse approfondie de leur risque d'être infecté par le Covid-19. " Cet outil donnera au citoyen un premier avis quant à l'intérêt de se faire dépister et, le cas échéant, lui fournira un code de test. Avec ce code, et un document anonyme concernant son état de santé généré par l'outil, la personne peut alors se rendre vers un dispositif de test (par exemple dans un centre de prélèvement ou chez un pharmacien) et ne doit plus se rendre chez son généraliste en première intention. Le développement de cet outil, qui sera scientifiquement étayé, durable et facile à utiliser, est actuellement en plein développement et sera élaboré selon les règles de sécurité des données dès la conception", annonce la CIM Santé. Cet outil sera lancé prochainement et les généralistes recevront les informations nécessaires via les organisations représentatives. D'autres pistes pour réduire la pression sur les médecins généralistes sont actuellement explorées par les administrations, en collaboration avec les experts et les organisations des médecins. Le terrain les attend avec impatience.