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Le développement des banques de don de lait maternel au CHU de Liège et à l'UZ Leuven à destination des externes permettra, à l'avenir, à l'ensemble des 19 unités de soins intensifs néonatals du pays de donner du lait maternel aux bébés vulnérables, annonce le cabinet Vandenbroucke. L'investissement représente un montant total de 1,1 million d'euros. "Chaque unité disposera d'un stock propre, ainsi tous les prématurés ayant des besoins spécifiques pourront compter sur le meilleur départ possible. Les femmes qui donnent du lait, ainsi que le lait lui-même, feront l'objet d'un screening minutieux. Le lait de don sera ensuite pasteurisé. Pour les nouveau-nés, il est essentiel de recevoir du lait sûr. Une seule bactérie peut être dangereuse. L'objectif est qu'en plus de nourrir leur propre enfant, les femmes qui ont un surplus de lait maternel puissent à l'avenir le signaler via un site internet", détaille un communiqué du cabinet du ministre. Le lait maternel fait l'objet d'un soutien forfaitaire pour les hôpitaux. Le lait collecté à Louvain ou à Liège pour desservir le reste du pays donne lieu à une somme forfaitaire financière par litre, qui couvre les frais de contrôle, de transformation et de transport. Pour le lait collecté dans une banque de don de lait propre (dans les banques existantes qui disposent de leur propre pasteurisateur), qui ne doit donc pas être transporté, le gouvernement fédéral prévoit également une compensation financière par litre. "Lorsque le système sera pleinement opérationnel, environ 3.000 litres de lait maternel pourront être traités pour aider 1.500 bébés chaque année", précise encore le cabinet Vandenbroucke. "Au-delà des avantages pour la santé qu'il offre à tous les nouveau-nés, le lait maternel a une valeur thérapeutique supplémentaire pour les prématurés."