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Le journal du Médecin: Votre présidence est une présidence de transition... La logique voulait qu'elle échoie à un généraliste ou est-ce un hasard? Dr Luc Herry: Il n'y a pas vraiment de logique. Il fallait un médecin ayant des disponibilités et qui connaît bien cette matière si complexe des soins de santé. J'ai une certaine expérience. Mais je suis toujours resté dans l'ombre. Je n'avais pas de poste important. Maintenant je suis dans la lumière. C'est beaucoup plus éreintant bien entendu. Allez-vous pouvoir d'ici mai-juin (date des élections médicales et de la fin de votre mandat de transition) lancer de nouveaux dossiers à long terme? Il y a une continuité dans la défense syndicale qui est organisée depuis turelure. Il faut donc continuer. J'ai cependant, peut-être, une vision différente. Je vais continuer à marquer mon empreinte. On a beaucoup de chantiers en route. Notamment la réforme de notre mode de fonctionnement lancé par Philippe Devos. Il faut que nous soyons plus opérationnels. Il ne faut pas perdre du temps avec des choses inutiles. Il faut revoir le statut des syndicats en fonction de la nouvelle législation en 2024. Vous avez constaté que votre mode de fonctionnement pourrait gagner en efficacité? Oui. Mais aussi en transparence. Et du respect par rapport à nos confrères. Pour ma part, j'ai oeuvré déjà au niveau de l' "Absym Wallonie". On a fusionné les deux chambres syndicales wallonnes des médecins depuis un an et demi, c'est déjà une belle réussite. Vous sentez la différence? Complètement. Surtout tenant compte du fait qu'on est toujours en période Covid-19. Au niveau de l'Absym Wallonie, le système des chambres syndicales était vieillissant. On parlait des provinces (ndlr: Chambre Liège-Luxembourg, Chambre Hainaut-Namur-Brabant wallon). Les gens ne s'y retrouvaient pas vraiment. Maintenant, nous avons l'Absym fédérale, l'Absym Wallonie. C'est plus clair.