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"Nous sommes favorables à la mise en place d'une épidémiosurveillance à l'image de ce qui se fait dans les secteurs bovin, porcin et avicole", a expliqué à l'agence Belga Alain Schonbrodt, vice-président de l'UPV."En théorie, le système de contrôle de la filière équine "est parfait", estime M. Schonbrodt, car "tous les équidés, même les ânes, doivent recevoir une puce électronique", ce qui permet un étroit suivi, notamment en matière de traitements médicamenteux.Mais il existe des "filières malhonnêtes de vente de médicaments", essentiellement via internet, tandis qu'il arrive que certains vétérinaires peu scrupuleux délivrent des médicaments sans même avoir examiné les animaux au préalable. "Entre autres, l'importation de produits alimentaires provenant de pays tiers, le trafic de médicaments par internet, la pratique de vétérinaires d'autoroute doivent faire l'objet d'une vigilance toute particulière de la part des autorités", estime l'UPV.Selon les vétérinaires, une épidémiosurveillance de la filière équine, qui prévoit une relation contractuelle entre l'éleveur et un vétérinaire concernant le suivi sanitaire, "limiterait très fort les risques de dérapages."Depuis longtemps, nous demandons que les autorités prennent toutes les mesures pour nous aider à assister au mieux la filière équine dans l'intérêt de la santé et du bien-être des chevaux et pour apporter les meilleures garanties au consommateur", rappellent les vétérinaires membres de l'UPV.Belga