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Le GBS salue la décision prise par la Conférence interministérielle Santé publique d'administrer une troisième dose du vaccin aux personnes à risques et à la population âgée de plus de 65 ans. "Cette décision de santé publique a un coût important en raison du prix du vaccin, de la logistique pour le stockage et la distribution et du coût de l'administration du vaccin. Malgré ce coût vous estimez que pour la santé publique, une troisième dose est nécessaire et nous vous en remercions", commente Jean-Luc Demeere. Le président du GBS constate que selon un rapport récent du HTSC, il faudra plusieurs mois (huit mois ou plus) pour résorber le retard de soins essentiels et plusieurs années pour le retard de soins non essentiels. "Les médecins spécialistes intra-ou extrahospitaliers, comme les médecins généralistes et autres soignants sont au contact direct avec des patients infectés par la Covid-19, qu'ils soient symptomatiques ou asymptomatiques, vaccinés ou non-vaccinés. Il serait donc regrettable que les soins aux patients, intra et extrahospitaliers soient freinés par des infections Covid-19 chez les médecins et soignants. Dans un souci de santé publique, nous vous demandons d'élargir l'offre d'une troisième dose aux médecins spécialistes, médecins généralistes et autres soignants, qu'ils travaillent à hôpital ou en dehors des institutions hospitalières", argumente l'anesthésiste, qui espère que"cette troisième dose puisse être administrée dans les mêmes conditions d'efficacité et avec les mêmes ressources que la première campagne de vaccination."