La pandémie de covid a dopé le marché d'appareils pour purifier l'air de nos intérieurs, pollué par de nombreux micro-organismes, dont des virus aéroportés, mais aussi des particules fines et autres substances chimiques. Mais quelle garantie d'efficacité avons-nous sur ces "purificateurs" d'air?

"Il existe un grand nombre de purificateurs d'air sur le marché. Grâce à des techniques de purification différentes, ils permettent d'éliminer différents types de polluants, avec un niveau d'efficacité variable. Un purificateur d'air ne peut pas garantir d'éliminer 100% des particules présentes dans l'air. Toutefois, l'efficacité de certains appareils est telle qu'elle peut éliminer ou inactiver plus de 99,995% des virus présents dans l'air", explique le SPF Santé publique, qui lance un processus de reconnaissance de ces systèmes (arrêté royal sur le sujet disponible ici) afin de vérifier les affirmations des fabricants.

En effet, certaines techniques de purification peuvent libérer d'autres composés, pas toujours inoffensifs. Il est donc important de s'assurer qu'en essayant d'éliminer un polluant, le système n'en produit pas d'autres. "Certains systèmes aspirent l'air de la pièce, le traitent, puis dispersent l'air purifié dans la pièce. Si leur efficacité est trop faible, ils peuvent ainsi propager d'avantage les virus qui n'ont pas été éliminés. L'innocuité de ces systèmes, donc le fait que leur utilisation ne soit pas elle-même nocive pour la santé, est primordiale", souligne le SPF. "Désormais, les fabricants et importateurs qui voudront faire la promotion de la haute efficacité de leurs systèmes contre les virus en aérosols devront utiliser un label fourni par le SPF Santé publique. Pour obtenir ce label, ils devront soumettre des preuves de l'efficacité et de l'innocuité de leur appareil, qui seront analysées par des experts."

Pour obtenir le label et faire reconnaître leur système par le SPF Santé publique, les fabricants doivent introduire un dossier de demande de reconnaissance via l'application " Air Purifiers ".

Comment savoir si un appareil est en ordre ?

D'ici l'été, une liste de tous les systèmes de purification de l'air reconnus sera publiée sur le site du SPF Santé publique, et un label de reconnaissance (ci-dessous) sera visible sur les emballages et sites de vente. Par ailleurs, un guide pratique accompagnera le consommateur pour trouver un système qui correspond à ses besoins, en fonction du niveau de qualité de l'air intérieur attendu, du volume et de l'occupation de la pièce, ou encore de polluants spécifiques.

© SPF

Tous les systèmes de purification de l'air ne sont pas concernés, précise encore le SPF : seuls les systèmes ayant une efficacité contre les virus en aérosols équivalente à celle des filtres de classe E12 (99,5%), H13 (99,95%), ou supérieure sont concernés (en dehors des systèmes relevant des usages médicaux). "Outre les techniques bien connues, comme les filtres (H)EPA, les précipitateurs électrostatiques et l'utilisation de rayons UV-C (240-280 nm), les systèmes utilisant certaines techniques doivent d'abord faire l'objet d'une dérogation pour pouvoir être mis sur le marché et prétendre être reconnus par le SPF."

La pandémie de covid a dopé le marché d'appareils pour purifier l'air de nos intérieurs, pollué par de nombreux micro-organismes, dont des virus aéroportés, mais aussi des particules fines et autres substances chimiques. Mais quelle garantie d'efficacité avons-nous sur ces "purificateurs" d'air?"Il existe un grand nombre de purificateurs d'air sur le marché. Grâce à des techniques de purification différentes, ils permettent d'éliminer différents types de polluants, avec un niveau d'efficacité variable. Un purificateur d'air ne peut pas garantir d'éliminer 100% des particules présentes dans l'air. Toutefois, l'efficacité de certains appareils est telle qu'elle peut éliminer ou inactiver plus de 99,995% des virus présents dans l'air", explique le SPF Santé publique, qui lance un processus de reconnaissance de ces systèmes (arrêté royal sur le sujet disponible ici) afin de vérifier les affirmations des fabricants.En effet, certaines techniques de purification peuvent libérer d'autres composés, pas toujours inoffensifs. Il est donc important de s'assurer qu'en essayant d'éliminer un polluant, le système n'en produit pas d'autres. "Certains systèmes aspirent l'air de la pièce, le traitent, puis dispersent l'air purifié dans la pièce. Si leur efficacité est trop faible, ils peuvent ainsi propager d'avantage les virus qui n'ont pas été éliminés. L'innocuité de ces systèmes, donc le fait que leur utilisation ne soit pas elle-même nocive pour la santé, est primordiale", souligne le SPF. "Désormais, les fabricants et importateurs qui voudront faire la promotion de la haute efficacité de leurs systèmes contre les virus en aérosols devront utiliser un label fourni par le SPF Santé publique. Pour obtenir ce label, ils devront soumettre des preuves de l'efficacité et de l'innocuité de leur appareil, qui seront analysées par des experts."Pour obtenir le label et faire reconnaître leur système par le SPF Santé publique, les fabricants doivent introduire un dossier de demande de reconnaissance via l'application " Air Purifiers ".D'ici l'été, une liste de tous les systèmes de purification de l'air reconnus sera publiée sur le site du SPF Santé publique, et un label de reconnaissance (ci-dessous) sera visible sur les emballages et sites de vente. Par ailleurs, un guide pratique accompagnera le consommateur pour trouver un système qui correspond à ses besoins, en fonction du niveau de qualité de l'air intérieur attendu, du volume et de l'occupation de la pièce, ou encore de polluants spécifiques.Tous les systèmes de purification de l'air ne sont pas concernés, précise encore le SPF : seuls les systèmes ayant une efficacité contre les virus en aérosols équivalente à celle des filtres de classe E12 (99,5%), H13 (99,95%), ou supérieure sont concernés (en dehors des systèmes relevant des usages médicaux). "Outre les techniques bien connues, comme les filtres (H)EPA, les précipitateurs électrostatiques et l'utilisation de rayons UV-C (240-280 nm), les systèmes utilisant certaines techniques doivent d'abord faire l'objet d'une dérogation pour pouvoir être mis sur le marché et prétendre être reconnus par le SPF."