L'homme est clairement maladroit, au mieux. Parler d'économies à un secteur qui est exsangue, qui a subi coup sur coup le covid, la hausse des prix, des salaires,...C'est une tactique politique qui mérite d'être étudiée. Sans doute Mathieu Michel est-il passé à côté de la dernière étude Maha? Ou pense-t-il que les applaudissements aux fenêtres sont des paiements digitaux aux soignants?

Où seraient économisés ces 12 milliards d'euros? Sans doute sur l'humain. Or, le secteur connaît sans doute sa plus grande crise de pénurie, d'attractivité, de vocation. Enlevez l'humain, le château s'écroule.

L'IA doit être prise pour ce qu'elle est. Certes, elle permettra peut-être une meilleure délégation des tâches, un meilleur partage d'informations. Mais au final, l'IA ne reste qu'un outil, un support, au mieux un copilote pour le soignant, l'humain, celui qui est présent aux urgences, qui se déplace au chevet du patient, qui l'écoute, qui l'accompagne.

C'est l'IA elle-même qui l'affirme lorsqu'on lui demande "Peux-tu remplacer un médecin?": "Non, en tant que modèle de langage IA, je ne peux pas remplacer un médecin (ou tout autre profession médicale, quand on parle anglais à ChatGPT). Je suis capable de fournir des informations générales sur divers sujets, y compris la santé, mais je ne suis pas autorisé à donner des conseils médicaux personnalisés, à poser des diagnostics ou à prescrire des traitements. Si vous avez des préoccupations médicales, il est important de consulter un médecin qualifié pour obtenir une évaluation et des conseils appropriés." Un bon conseil pour Mathieu Michel, donné par l'IA. Ironique n'est-ce pas?

L'homme est clairement maladroit, au mieux. Parler d'économies à un secteur qui est exsangue, qui a subi coup sur coup le covid, la hausse des prix, des salaires,...C'est une tactique politique qui mérite d'être étudiée. Sans doute Mathieu Michel est-il passé à côté de la dernière étude Maha? Ou pense-t-il que les applaudissements aux fenêtres sont des paiements digitaux aux soignants? Où seraient économisés ces 12 milliards d'euros? Sans doute sur l'humain. Or, le secteur connaît sans doute sa plus grande crise de pénurie, d'attractivité, de vocation. Enlevez l'humain, le château s'écroule. L'IA doit être prise pour ce qu'elle est. Certes, elle permettra peut-être une meilleure délégation des tâches, un meilleur partage d'informations. Mais au final, l'IA ne reste qu'un outil, un support, au mieux un copilote pour le soignant, l'humain, celui qui est présent aux urgences, qui se déplace au chevet du patient, qui l'écoute, qui l'accompagne. C'est l'IA elle-même qui l'affirme lorsqu'on lui demande "Peux-tu remplacer un médecin?": "Non, en tant que modèle de langage IA, je ne peux pas remplacer un médecin (ou tout autre profession médicale, quand on parle anglais à ChatGPT). Je suis capable de fournir des informations générales sur divers sujets, y compris la santé, mais je ne suis pas autorisé à donner des conseils médicaux personnalisés, à poser des diagnostics ou à prescrire des traitements. Si vous avez des préoccupations médicales, il est important de consulter un médecin qualifié pour obtenir une évaluation et des conseils appropriés." Un bon conseil pour Mathieu Michel, donné par l'IA. Ironique n'est-ce pas?