"Rectification administrative". Tel était le début du mail qu'ont reçu 15 étudiants assistants qui venaient de passer le concours d'admission au master de spécialisation en médecine générale à l'ULB. Ces deux mots ne présagent pas du poids de la conséquence de la rectification en question. Daté de la soirée du mercredi 10 mai, le courriel informait ces 15 étudiants que leur candidature au concours du Jury interuniversitaire (JIU) a "malheureusement fait l'objet d'une erreur administrative et ne peut être acceptée".

Le point commun qui réunit ces 15 étudiants, c'est qu'ils sont tous médecins diplômés à l'étranger, avec, pour certains, plusieurs années de pratique à leur actif. Ils ont également tous fait reconnaître leur diplôme de médecine en Belgique via une équivalence NARIC (National Academic Recognition Information Centres) en Flandre. Pourquoi en Flandre? Pour la plupart, parce qu'ils sont domiciliés dans le nord du pays. Cette équivalence reconnaît leur diplôme dans toute l'Union européenne... Toute? Non, un petit village d'irréductibles Gaulois résiste encore et toujours. En effet, le mail explique: "Comme vous pouviez le lire dans le règlement du concours JIU, seuls les candidats pouvant attester d'une équivalence émanant de la Fédération Wallonie-Bruxelles peuvent poser leur candidature au concours."

Refoulés pour des motifs d'équité

L'ULB rectifie donc a posteriori son erreur de ne pas avoir relevé ab initio le label flamand sur les attestations d'équivalence de diplôme. "Il s'agit d'une regrettable erreur administrative dont notre équipe s'est rendu compte à l'occasion d'une vérification", explique le Dr Nicolas Mavroudakis, doyen de la faculté de médecine de l'ULB. "Nous ne pouvons que regretter cette erreur et nous comprenons le mal-être dans lequel elle plonge ces étudiants", ajoute-t-il. La faculté de médecine justifie la décision prise pour des motifs d'équité.

"Sur base de cette condition d'entrée au concours, de nombreux candidats avec une équivalence NARIC se sont vu refuser l'accès au concours en amont de leur inscription dans nos universités ou n'ont tout simplement pas posé leur candidature. Nous sommes dès lors dans l'obligation de rectifier cette erreur afin de maintenir le respect strict du règlement et un traitement équitable des dossiers dans nos différentes universités", termine le courriel du décanat de l'ULB. Face à l'évocation d'autres motifs, moins vertueux, de gestion de budget et de quotas, le doyen proteste vivement: "Ce n'est absolument pas une question de quotas! Au contraire, l'ULB est demandeuse de davantage de médecins généralistes pour renforcer la première ligne."

"Rectification administrative". Tel était le début du mail qu'ont reçu 15 étudiants assistants qui venaient de passer le concours d'admission au master de spécialisation en médecine générale à l'ULB. Ces deux mots ne présagent pas du poids de la conséquence de la rectification en question. Daté de la soirée du mercredi 10 mai, le courriel informait ces 15 étudiants que leur candidature au concours du Jury interuniversitaire (JIU) a "malheureusement fait l'objet d'une erreur administrative et ne peut être acceptée". Le point commun qui réunit ces 15 étudiants, c'est qu'ils sont tous médecins diplômés à l'étranger, avec, pour certains, plusieurs années de pratique à leur actif. Ils ont également tous fait reconnaître leur diplôme de médecine en Belgique via une équivalence NARIC (National Academic Recognition Information Centres) en Flandre. Pourquoi en Flandre? Pour la plupart, parce qu'ils sont domiciliés dans le nord du pays. Cette équivalence reconnaît leur diplôme dans toute l'Union européenne... Toute? Non, un petit village d'irréductibles Gaulois résiste encore et toujours. En effet, le mail explique: "Comme vous pouviez le lire dans le règlement du concours JIU, seuls les candidats pouvant attester d'une équivalence émanant de la Fédération Wallonie-Bruxelles peuvent poser leur candidature au concours."L'ULB rectifie donc a posteriori son erreur de ne pas avoir relevé ab initio le label flamand sur les attestations d'équivalence de diplôme. "Il s'agit d'une regrettable erreur administrative dont notre équipe s'est rendu compte à l'occasion d'une vérification", explique le Dr Nicolas Mavroudakis, doyen de la faculté de médecine de l'ULB. "Nous ne pouvons que regretter cette erreur et nous comprenons le mal-être dans lequel elle plonge ces étudiants", ajoute-t-il. La faculté de médecine justifie la décision prise pour des motifs d'équité. "Sur base de cette condition d'entrée au concours, de nombreux candidats avec une équivalence NARIC se sont vu refuser l'accès au concours en amont de leur inscription dans nos universités ou n'ont tout simplement pas posé leur candidature. Nous sommes dès lors dans l'obligation de rectifier cette erreur afin de maintenir le respect strict du règlement et un traitement équitable des dossiers dans nos différentes universités", termine le courriel du décanat de l'ULB. Face à l'évocation d'autres motifs, moins vertueux, de gestion de budget et de quotas, le doyen proteste vivement: "Ce n'est absolument pas une question de quotas! Au contraire, l'ULB est demandeuse de davantage de médecins généralistes pour renforcer la première ligne."