La politique s'est depuis longtemps emparée de la question. La réforme de la nomenclature en est l'exemple parfait. Le ministre Vandenbroucke, lors du symposium du GBS sur ladite réforme, a d'ailleurs exprimé que "la vision de la nomenclature suppose une part de paiement à l'acte et une part forfaitaire. Le paiement valorise le temps que le médecin consacre à un contact patient, à la disponibilité (continuité) des soins et à une approche multidisciplinaire." C'est le chemin que semble également prendre le New Deal en médecine générale, cette troisième voie qui sera une hybridation entre le paiement à l'acte et le forfait. Reste à savoir quelle sera la quotité de l'acte et celle du forfait.

À cette vision politique s'ajoute la nécessité d'adapter le financement à la réalité du terrain. Sans ce mix entre forfait et acte, le système de soins ne serait pas tenable. L'accès aux soins serait fragilisé pour l'ensemble de la population. Outre l'aspect financier, la prise en charge nécessairement multidisciplinaire de demain force à repenser la manière dont sont rétribuées les équipes de soins.

Il en résulte que le débat autour de l'acte et du forfait perd peu à peu son sens. Gageons que la jeune génération actuelle des médecins, davantage formée à la multidisciplinarité, n'a pas de préjugés sur la médecine au forfait pratiquée en maison médicale, pas plus qu'elle n'en a pour ses confrères qui préfèrent pratiquer seuls pour X ou Y raisons.

La politique s'est depuis longtemps emparée de la question. La réforme de la nomenclature en est l'exemple parfait. Le ministre Vandenbroucke, lors du symposium du GBS sur ladite réforme, a d'ailleurs exprimé que "la vision de la nomenclature suppose une part de paiement à l'acte et une part forfaitaire. Le paiement valorise le temps que le médecin consacre à un contact patient, à la disponibilité (continuité) des soins et à une approche multidisciplinaire." C'est le chemin que semble également prendre le New Deal en médecine générale, cette troisième voie qui sera une hybridation entre le paiement à l'acte et le forfait. Reste à savoir quelle sera la quotité de l'acte et celle du forfait. À cette vision politique s'ajoute la nécessité d'adapter le financement à la réalité du terrain. Sans ce mix entre forfait et acte, le système de soins ne serait pas tenable. L'accès aux soins serait fragilisé pour l'ensemble de la population. Outre l'aspect financier, la prise en charge nécessairement multidisciplinaire de demain force à repenser la manière dont sont rétribuées les équipes de soins. Il en résulte que le débat autour de l'acte et du forfait perd peu à peu son sens. Gageons que la jeune génération actuelle des médecins, davantage formée à la multidisciplinarité, n'a pas de préjugés sur la médecine au forfait pratiquée en maison médicale, pas plus qu'elle n'en a pour ses confrères qui préfèrent pratiquer seuls pour X ou Y raisons.