Les températures baissent depuis quelques semaines. Les JT vont bientôt commencer à consacrer des sujets à l'accueil des SDF dans des centres de nuit, aux plans hiver organisés par les villes et la Croix-Rouge (du 1er novembre au 31 mars) et à la difficulté, en cette période de crise énergétique, de chauffer correctement son logement. Les projecteurs vont être braqués durant quelques minutes sur la problématique de la pauvreté et de ses conséquences, entre autres sur la santé. Lorsqu'on sait que dans notre pays, 1,7 million de personnes vivent dans la précarité, on peut mesurer l'ampleur de l'impact de la pauvreté sur le report des soins.

Une récente enquête du jdM/AK (N°2724) a d'ailleurs révélé que la majorité des médecins estiment que les personnes vivant dans la pauvreté bénéficient de soins moins rapides que les personnes qui ne vivent pas dans la pauvreté. Nos lecteurs considèrent également que le risque de plaintes physiques et de problèmes psychologiques est plus élevé chez les personnes vivant dans la pauvreté.

Bien que sept médecins sur dix estiment avoir suffisamment de connaissances sur la pauvreté pour pouvoir exercer correctement leur rôle de soignant auprès de cette population vulnérable, une grande majorité estime que la pauvreté n'était pas abordée dans la formation médicale de base et dans les programmes de formation continue des médecins généralistes et spécialistes.

L'occasion de rappeler l'existence du Certificat d'université en santé et précarité, co-organisé par l'ULB, Médecins du monde, la Fédération des maisons médicales et Solidaris. Ce certificat, dont la leçon inaugurale a été donnée lundi soir à l'Hôtel de Ville de Bruxelles par Marius Gilbert, permet d'acquérir les connaissances en santé et précarité et les compétences pour une prise en charge pluridisciplinaire des problèmes de santé et d'accès aux soins des populations et des personnes en situation de précarité. L'épidémiologiste y a rappelé l'importance du concept "One Health".

Une formation continue courte qui pourrait vous intéresser.

https://www.ulb.be/fr/programme/fc-529

Les températures baissent depuis quelques semaines. Les JT vont bientôt commencer à consacrer des sujets à l'accueil des SDF dans des centres de nuit, aux plans hiver organisés par les villes et la Croix-Rouge (du 1er novembre au 31 mars) et à la difficulté, en cette période de crise énergétique, de chauffer correctement son logement. Les projecteurs vont être braqués durant quelques minutes sur la problématique de la pauvreté et de ses conséquences, entre autres sur la santé. Lorsqu'on sait que dans notre pays, 1,7 million de personnes vivent dans la précarité, on peut mesurer l'ampleur de l'impact de la pauvreté sur le report des soins. Une récente enquête du jdM/AK (N°2724) a d'ailleurs révélé que la majorité des médecins estiment que les personnes vivant dans la pauvreté bénéficient de soins moins rapides que les personnes qui ne vivent pas dans la pauvreté. Nos lecteurs considèrent également que le risque de plaintes physiques et de problèmes psychologiques est plus élevé chez les personnes vivant dans la pauvreté. Bien que sept médecins sur dix estiment avoir suffisamment de connaissances sur la pauvreté pour pouvoir exercer correctement leur rôle de soignant auprès de cette population vulnérable, une grande majorité estime que la pauvreté n'était pas abordée dans la formation médicale de base et dans les programmes de formation continue des médecins généralistes et spécialistes. L'occasion de rappeler l'existence du Certificat d'université en santé et précarité, co-organisé par l'ULB, Médecins du monde, la Fédération des maisons médicales et Solidaris. Ce certificat, dont la leçon inaugurale a été donnée lundi soir à l'Hôtel de Ville de Bruxelles par Marius Gilbert, permet d'acquérir les connaissances en santé et précarité et les compétences pour une prise en charge pluridisciplinaire des problèmes de santé et d'accès aux soins des populations et des personnes en situation de précarité. L'épidémiologiste y a rappelé l'importance du concept "One Health". Une formation continue courte qui pourrait vous intéresser.