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Mme Degryse hésite entre satisfecit et critique. Elle salue la vision wallonne et le fait que le modèle assurantiel fédéral soit garanti au niveau régional.En revanche, elle estime que le gouvernement est trop présent à tous les niveaux. " De quoi interroger le principe de l'autonomie de l'agence par rapport au gouvernement. On constate aussi que dans certains comités, les représentants des travailleurs et du patronat auront voix délibérative ce qui fragilise la parité entre " organismes assureurs " (mutuelles) et " prestataires ". Par ailleurs, les mutuelles ne sont pas représentées au sein du Conseil stratégique et de prospective qui sera en charge entre autres de la programmation et des normes d'agréments. Patronat et syndicat y ont une place reconnue mais les mutuelles n'ont pas de garantie de pouvoir y siéger alors que précisément elles ont une vraie expertise (...)."Mais la principale interrogation est : comment les Mutuelles vont gérer des matières régionalisées? Ce qui sous-tend la politique bruxelloise, c'est " Bruxelles aux Bruxellois ". En Wallonie, on entend surtout " on a des nouvelles compétences, voyons ce qu'on peut faire avec. "Cela ne rassure pas complètement la patronne mutualiste.