Le débat sur la prise en charge des réfugiés en Europe et le contrôle des couloirs d'accès agite souvent la sphère publique ces derniers mois. Les flux importants d'il y a quelques mois ont été tributaires de plusieurs circonstances et évènements tels que les conditions climatiques en méditerranée, des mesures politiques entre certains pays concernés par lesquels les personnes transitent ainsi que le déplacement des couloirs de transitions vers d'autres régions.
Toujours est-il que les causes et les raisons pourquoi les personnes fuient ne sont pas adressées et demanderons des solutions tels que arrêt d'hostilités et un meilleur équilibre socio-économique pour les personnes qui cherchent à trouver une vie meilleure.
L'opinion publique est souvent informée sur ces flux migratoires par les pouvoirs publics souvent sans réelle perspective d'impartialité. Car ces représentations politiques doivent se maintenir en place par un électorat influencé par l'inquiétude à l'adresse des migrants et axé sur la sécurité lié à aussi à la présence de ces mêmes migrants sans réel lien de cause à effet. Souvent un amalgame entre le flux migratoire, son origine et ces associations non fondées projetées sur ces groupes d'arrivants mènent certains si loin à créer des tensions identitaires.
Les acteurs humanitaires par rapport à ce phénomène se sentent de plus en plus mis sous pression dans ce contexte , que ce soit à travailler sur l'accueil dans les pays hôte et défendre les intérêts de cette population vulnérable , soit assister les migrants pendant leur flux migratoire à travers les différentes juridictions nationales avec des besoins et services de base et finalement agir dans les pays d'origine et les régions qui accueillent les personnes déplacées dans un premier temps témoignant en premier lieu de la situation qui crée le flux migratoire.
La difficulté d'action a tous ces niveaux pour les personnels sur le terrain les confrontent à être soumis à des conditions de travail précaires, conditionnées économiquement à devoir offrir du réconfort et des services de qualité avec des moyens de plus en plus limités. La sécurité dans ces conditions de travail se dégrade davantage suite au ciblage continu par les parties du conflit des centres de soins médicaux et de civils, les considérant comme des objectifs militaires à part entière. Un nouveau phénomène qui a resurgit dans les media et les débats politiques se profile même à criminaliser l'assistance humanitaire sur certains points de transition (remettre en question le sauvetage de réfugiés/naufragés en mer) ou sanctionner l'assistance de personnes en danger. Et finalement, n'oublions pas les exactions continues contre les civils en zone de conflit ou toutes les parties du conflit et leurs coalitions internationales agissent avec des règles d'engagement militaires permettant de justifier et même calculer le nombre '' acceptable '' de victimes civiles dans l'équation d'impact d'un bombardement terrestre ou d'une frappe aérienne.
De ce fait, la réponse humanitaire à ces victimes devrait davantage être sur mesure à leurs besoins, vécus et dans une certaine proportion une reconnaissance légale de dommage et intérêts par les parties responsables de ces exactions comme les principes du droit humanitaire le prescrivent.
Nous (Handicap international ) constatons de plus en plus sur nos terrains d'interventions que les traumas physiques et psychologiques des personnes déplacées fuyant les zones de combat en Syrie et en Irak , à côté des blessures physiques (comme les fractures, amputations, lésions neurologiques et brulures) suite aux aléas de la situation des zones de combat dans les villes cachent de façon massive des traumas psychologiques qui ne sont qu'effleurées lors de la première prise en charge sur les théâtres humanitaires locaux. La reconstruction de leur bien-être sur le plan psycho social ne pourra que commencer une fois installés dans des environnements stables qui peuvent leur offrir un statut de réfugié ou autre situation régularisée permettant une qualité de vie sous protection normale.
Le contraste entre le discours public à l'encontre de ce groupe souvent invisible dans nos centres d'accueils est énorme si on tient compte des réalités par lesquelles une proportion importante est passée avant d'arriver en Europe. Ceux et celles qui sont toujours sur place font toujours face à un long processus d'attente pour commencer leur phase de reconstruction et d'absorption personnelle de ces traumas.
Toujours est-il que les causes et les raisons pourquoi les personnes fuient ne sont pas adressées et demanderons des solutions tels que arrêt d'hostilités et un meilleur équilibre socio-économique pour les personnes qui cherchent à trouver une vie meilleure. L'opinion publique est souvent informée sur ces flux migratoires par les pouvoirs publics souvent sans réelle perspective d'impartialité. Car ces représentations politiques doivent se maintenir en place par un électorat influencé par l'inquiétude à l'adresse des migrants et axé sur la sécurité lié à aussi à la présence de ces mêmes migrants sans réel lien de cause à effet. Souvent un amalgame entre le flux migratoire, son origine et ces associations non fondées projetées sur ces groupes d'arrivants mènent certains si loin à créer des tensions identitaires. Les acteurs humanitaires par rapport à ce phénomène se sentent de plus en plus mis sous pression dans ce contexte , que ce soit à travailler sur l'accueil dans les pays hôte et défendre les intérêts de cette population vulnérable , soit assister les migrants pendant leur flux migratoire à travers les différentes juridictions nationales avec des besoins et services de base et finalement agir dans les pays d'origine et les régions qui accueillent les personnes déplacées dans un premier temps témoignant en premier lieu de la situation qui crée le flux migratoire. La difficulté d'action a tous ces niveaux pour les personnels sur le terrain les confrontent à être soumis à des conditions de travail précaires, conditionnées économiquement à devoir offrir du réconfort et des services de qualité avec des moyens de plus en plus limités. La sécurité dans ces conditions de travail se dégrade davantage suite au ciblage continu par les parties du conflit des centres de soins médicaux et de civils, les considérant comme des objectifs militaires à part entière. Un nouveau phénomène qui a resurgit dans les media et les débats politiques se profile même à criminaliser l'assistance humanitaire sur certains points de transition (remettre en question le sauvetage de réfugiés/naufragés en mer) ou sanctionner l'assistance de personnes en danger. Et finalement, n'oublions pas les exactions continues contre les civils en zone de conflit ou toutes les parties du conflit et leurs coalitions internationales agissent avec des règles d'engagement militaires permettant de justifier et même calculer le nombre '' acceptable '' de victimes civiles dans l'équation d'impact d'un bombardement terrestre ou d'une frappe aérienne. De ce fait, la réponse humanitaire à ces victimes devrait davantage être sur mesure à leurs besoins, vécus et dans une certaine proportion une reconnaissance légale de dommage et intérêts par les parties responsables de ces exactions comme les principes du droit humanitaire le prescrivent. Nous (Handicap international ) constatons de plus en plus sur nos terrains d'interventions que les traumas physiques et psychologiques des personnes déplacées fuyant les zones de combat en Syrie et en Irak , à côté des blessures physiques (comme les fractures, amputations, lésions neurologiques et brulures) suite aux aléas de la situation des zones de combat dans les villes cachent de façon massive des traumas psychologiques qui ne sont qu'effleurées lors de la première prise en charge sur les théâtres humanitaires locaux. La reconstruction de leur bien-être sur le plan psycho social ne pourra que commencer une fois installés dans des environnements stables qui peuvent leur offrir un statut de réfugié ou autre situation régularisée permettant une qualité de vie sous protection normale. Le contraste entre le discours public à l'encontre de ce groupe souvent invisible dans nos centres d'accueils est énorme si on tient compte des réalités par lesquelles une proportion importante est passée avant d'arriver en Europe. Ceux et celles qui sont toujours sur place font toujours face à un long processus d'attente pour commencer leur phase de reconstruction et d'absorption personnelle de ces traumas.