...

Ine figure aucune trace de l'asbl Alliance Avenir des médecins - Domus Medica (AADM) dans le Moniteur Belge. C'est une structure purement néerlandophone. "Le feu vert de l'Inami pour la candidature de l'AADM affiche donc un mépris pour l'équilibre linguistique français-néerlandais dans une matière fédérale, à laquelle l'Inami appartient toujours."Pour le vice-président de l'Absym, l'esprit de la loi n'est pas respecté ; la lettre peut-être dans la mesure où figurent sur la liste "électorale", des médecins néerlandophones de Bruxelles qui remplissent les exigences de représentativité puisque la loi exige d'avoir des représentants dans deux Régions sur trois.En parallèle au déséquilibre linguistique, accepter la candidature de AADM relève aussi d'un certain mépris pour l'équilibre entre médecins spécialistes et médecins généralistes. Le conseil d'administration de DM est en effet composé de MG. "Ils affirment défendre également la médecine spécialisée mais le partenaire spécialiste dans l'alliance est inexistant."Moens rappelle que l'Absym est bien plus en mesure de défendre l'avenir de la médecine générale. "Quand on lit les textes de loi sur l'avenir du financement hospitalier [NDLR : que l'Absym combat], les MG sont relégués dans la médecine 'forfaitaire transmurale'", analyse le vice-président du syndicat de médecins. "Il s'agit de paiements couplés par pathologie avec les MG, les spécialistes, les infirmiers, etc. rassemblés dans un prix unitaire." Moins de revenus Dans le nouveau canevas, l'Absym (et le Cartel d'ailleurs) risquent également de perdre des frais de fonctionnement. Les participants aux élections se partagent un million d'euros de subsides. Un quart (250.000 euros) est accordé sur base d'un forfait et devrait être partagé en trois. Les 750.000 euros restants seront répartis en fonction des voix obtenues...