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L'étude, dont les résultats ont été publiés dans The Lancet, a étudié 42 pratiques en Grande-Bretagne, pour lesquelles des médecins généralistes ou des infirmiers sont responsables du triage téléphonique, ou lors desquelles les patients se rendent 'normalement' à la consultation. Il en ressort que le nombre de contacts de première ligne augmentait de 33% au cours des 28 jours après la prise de rendez-vous si c'est un médecin qui s'occupe du triage téléphonique et de 48% si cette responsabilité incombe à un infirmier.Selon cette étude, le nombre de consultations en face à face diminue considérablement grâce au triage téléphonique organisé par un médecin, mais dans le même temps, le nombre de consultations par téléphone a décuplé. Considérer toutes les implications " L'introduction du triage téléphonique par un médecin ou un infirmier est associée à une augmentation du nombre de contacts de première ligne au cours des 28 jours qui suivent la demande du patient de se voir accorder une consultation auprès de son médecin généraliste ", concluent les auteurs de l'enquête. " Le coût est comparable à celui engendré par le système en usage. Le triage téléphonique peut être utile pour encourager la distribution des soins de première ligne. Il faudra prendre en compte toutes les implications qui en découlent, lors de l'introduction d'un tel système ", poursuivent-ils.Le système de santé publique en Grande-Bretagne (NHS) encourage le triage téléphonique afin de gagner du temps et de diminuer la charge de travail sur les soins de première ligne. Selon les médecins, cette étude confirme leurs sentiments par rapport à une hausse considérable de la demande en raison du triage téléphonique. Certains patients prennent alors plus souvent contact par téléphone que s'ils s'étaient rendus à une consultation classique. D'autres n'auraient carrément pas pris contact avec leur médecin si le triage n'existait pas ou auraient cherché ailleurs une solution à leur problème.