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La localisation de l'institution de soins est le 2e critère (34%) pris en compte. Il est souvent mis en avant par les hôpitaux de proximité et les élus locaux, surtout lors de menaces de fermeture de services (par exemple, actuellement, la maternité de l'hôpital de Lobbes ou des urgences de Nivelles). La réputation occupe la troisième place du podium en étant citée par près d'un tiers des Français (30%) et des patients (32%) comme l'un des critères de choix les plus importants.De façon assez étonnante, la préconisation de l'hôpital par le médecin traitant influence relativement faiblement (26%) le choix du patient. Près d'un Français sur deux (45%) et un patient sur trois (33%) s'estiment "mal informé" sur la qualité des soins à l'hôpital. 15% des patients trouvent qu'ils sont "très bien informé". Selon Odoxa, 8 personnes sur 10 seraient favorables à la diffusion d'un classement sur la qualité des soins des hôpitaux.Odoxa estime que les délais d'attente constituent l'un des éléments clés à retenir pour évaluer la qualité des soins des hôpitaux: 8 Français (et patients) sur 10 souhaiteraient être informés sur les délais d'attente des hôpitaux et 1 cinquième d'entre eux a déjà renoncé à des soins à cause des délais d'attente. Rapportés aux 50 millions de Français âgés de plus de 18 ans, cela représente plus de 10 millions de personnes qui, en France, renonceraient actuellement à des soins parce qu'ils ne seraient pas suffisamment bien informés sur les délais d'attente. "La prise en compte de ce facteur, comme certains hôpitaux ont déjà commencé à le faire, constitue sans doute là un premier moyen efficace et visible de rassurer les patients et de mieux garantir l'accès aux soins pour tous dans notre pays. C'est donc certainement un domaine à investir prioritairement pour les acteurs de la santé en France et pour les pouvoirs publics", commente Gaël Sliman, président de l'institut de sondage.Ce sondage a été commandité par Ramsay Générale de santé. Le premier groupe de cliniques et d'hôpitaux de France va certainement s'inspirer de ces résultats pour gérer ses institutions. 1002 personnes ont été interrogées dont 403 patients (hospitalisés au cours des 3 dernières années).