Ce samedi, le symposium de l'Ordre des médecins sur l'obligation vaccinale était très intéressant. Tant sur le fond que sur la forme. Mes impressions.
D'abord sur le fond. Cinq professeurs ont échangé sur un sujet de santé publique très important. On regrettera toutefois qu'un professeur de santé publique n'ait pas pris part aux débats qui ont vu des experts en immunologie, en virologie, discuter d'un sujet qui méritait parfois une vue plus macroscopique.
Ensuite, sur la forme. Il est très rare d'assister à un symposium dans une atmosphère de manifestation anti-vaccins. On se demande d'ailleurs qui a mis les manifestants au parfum d'un symposium réservé aux médecins. On soulignera d'ailleurs le courage du Pr Christian Melot, président du conseil provincial de l'Ordre des médecins de Bruxelles et du Brabant wallon, d'avoir organisé un tel événement dans ces conditions. Outre les nombreux courriers qu'il a reçus, ses quatre pneus ont été dégonflés le matin du symposium. Ce cadre de tension, on l'a retrouvé au sein du Château du Lac. Par les questions préparées à l'avance par les sceptiques de la vaccination anti-covid. Par les applaudissements et les bravos lancés lors de certaines questions. Par l'intervention d'une gynécologue à la fin du symposium qui, après avoir entonné un chant a cappella, a abordé la question de la vaccination des enfants.
Sans parler de complotisme, les séances de questions-réponses ont toutefois été très orientées sur l'utilité de la vaccination plutôt que sur son côté obligatoire pour les soignants. On sort heureusement du débat grandit par la conclusion : retenons les leçons de la pandémie pour mieux faire en termes de stratégie vaccinale. Mais on ne peut toutefois ignorer cette dérive individualiste qui porte les libertés individuelles au-dessus des libertés collectives. Et de l'intérêt commun.
D'abord sur le fond. Cinq professeurs ont échangé sur un sujet de santé publique très important. On regrettera toutefois qu'un professeur de santé publique n'ait pas pris part aux débats qui ont vu des experts en immunologie, en virologie, discuter d'un sujet qui méritait parfois une vue plus macroscopique.Ensuite, sur la forme. Il est très rare d'assister à un symposium dans une atmosphère de manifestation anti-vaccins. On se demande d'ailleurs qui a mis les manifestants au parfum d'un symposium réservé aux médecins. On soulignera d'ailleurs le courage du Pr Christian Melot, président du conseil provincial de l'Ordre des médecins de Bruxelles et du Brabant wallon, d'avoir organisé un tel événement dans ces conditions. Outre les nombreux courriers qu'il a reçus, ses quatre pneus ont été dégonflés le matin du symposium. Ce cadre de tension, on l'a retrouvé au sein du Château du Lac. Par les questions préparées à l'avance par les sceptiques de la vaccination anti-covid. Par les applaudissements et les bravos lancés lors de certaines questions. Par l'intervention d'une gynécologue à la fin du symposium qui, après avoir entonné un chant a cappella, a abordé la question de la vaccination des enfants.Sans parler de complotisme, les séances de questions-réponses ont toutefois été très orientées sur l'utilité de la vaccination plutôt que sur son côté obligatoire pour les soignants. On sort heureusement du débat grandit par la conclusion : retenons les leçons de la pandémie pour mieux faire en termes de stratégie vaccinale. Mais on ne peut toutefois ignorer cette dérive individualiste qui porte les libertés individuelles au-dessus des libertés collectives. Et de l'intérêt commun.