Tous les deux ans, la Fondation contre le cancer suit l'évolution des connaissances, de l'attitude et du comportement des Belges en matière de protection contre les UV par le biais d'une enquête Ipsos. "Les résultats du Moniteur UV 2023 renforcent l'appel à une approche nationale pour améliorer la prévention", souligne la Fondation.

Les résultats montrent clairement que les connaissances sur les dangers du soleil diminuent ... malgré le sentiment d'être mieux informé. Par exemple, les gens sont plus souvent convaincus qu'il suffit de s'enduire de crème solaire une fois par jour, et le mythe selon lequel il faut d'abord attraper un coup de soleil pour obtenir un meilleur bronzage ressurgit régulièrement.

Il est intéressant de noter que les plus de 44 ans sont nettement mieux informés sur les mythes que les moins de 35 ans. Les jeunes et les hommes restent les groupes les moins bien informés. Et chez les travailleurs en plein air, une meilleure connaissance et des mesures préventives s'imposent (lire ci-dessous).

Qu'en est-il du comportement ?

Le taux de coups de soleil chez les adultes, comme chez les enfants, reste très élevé. Le nombre de Belges souffrant de coups de soleil graves (cloques, frissons, fièvre et nausées) est de 10 % (en 2011, il n'était que de 2 %). Ce chiffre continue d'augmenter, surtout chez les jeunes de 16 à 24 ans. 77,5 % d'entre eux ont déclaré avoir eu des coups de soleil en 2023, dont 27 % des coups de soleil graves.

Cinq coups de soleil sévères entre 15 et 20 ans augmentent de 80% le risque de mélanome

Cette tendance est préoccupante, car une étude du NIH montre que cinq coups de soleil sévères entre 15 et 20 ans augmentent de 80 % le risque de mélanome. À partir de 25 ans, les gens sont très bien informés sur les mesures et le risque de cancer de la peau. Pourtant, une personne interrogée sur trois dans la tranche d'âge de moins de 44 ans déclare préférer attraper un coup de soleil plutôt que de rentrer de vacances sans avoir bronzé. Les coups de soleil chez les enfants sont également alarmants. Même s'ils sont bien protégés, les enfants sont plus fréquemment et plus gravement brûlés que les années précédentes.

Heureusement, un point positif, les Belges semblent utiliser les bancs solaires moins souvent: le nombre d'utilisateurs stagne au niveau le plus bas de 2021 (9%).

Augmentation du nombre de cancers de la peau

En 2021, le nombre de nouveaux diagnostics s'est élevé à 49.065 en Belgique. C'est aussi le seul cancer qui continue à augmenter. Le Moniteur UV montre que les Belges sont moins nombreux à savoir qu'un contrôle régulier des grains de beauté et des taches sur la peau dans un cabinet médical réduit le risque de cancer de la peau. Mais il est important de faire la distinction entre les différentes formes.

Les travailleurs en extérieur qui sont davantage exposés aux rayons UV, ont un risque accru de développer un cancer de la peau. 25 % des Belges travaillent à l'extérieur, dont un sur trois plus de cinq heures par jour. Les résultats du moniteur UV montrent qu'ils ont une connaissance plus faible des dangers du soleil. Ils ne se protègent pas suffisamment et croient davantage aux mythes. Chez ce groupe cible, il y a plus souvent des coups de soleil, d'une gravité plus importante, Alors qu'ils sont moins sensibles à l'importance de se protéger du soleil.

Les travailleurs en extérieur exposés de manière prolongée aux rayons UV sont 77% plus susceptibles que le reste de la population de développer un carcinome spinocellulaire et une kératose actinique. La kératose actinique est une tache bénigne qui se développe sous l'influence des rayons du soleil et qui peut ensuite se transformer en tache maligne. En outre, leur risque de développer un carcinome basocellulaire est 43 % plus élevé. En Europe, il y a 14,5 millions de travailleurs en extérieur qui passent au moins 75 % de leur temps à travailler dehors. La Fondation contre le cancer appelle à des mesures de prévention supplémentaires pour ce groupe cible.

Tous les deux ans, la Fondation contre le cancer suit l'évolution des connaissances, de l'attitude et du comportement des Belges en matière de protection contre les UV par le biais d'une enquête Ipsos. "Les résultats du Moniteur UV 2023 renforcent l'appel à une approche nationale pour améliorer la prévention", souligne la Fondation.Les résultats montrent clairement que les connaissances sur les dangers du soleil diminuent ... malgré le sentiment d'être mieux informé. Par exemple, les gens sont plus souvent convaincus qu'il suffit de s'enduire de crème solaire une fois par jour, et le mythe selon lequel il faut d'abord attraper un coup de soleil pour obtenir un meilleur bronzage ressurgit régulièrement. Il est intéressant de noter que les plus de 44 ans sont nettement mieux informés sur les mythes que les moins de 35 ans. Les jeunes et les hommes restent les groupes les moins bien informés. Et chez les travailleurs en plein air, une meilleure connaissance et des mesures préventives s'imposent (lire ci-dessous).Le taux de coups de soleil chez les adultes, comme chez les enfants, reste très élevé. Le nombre de Belges souffrant de coups de soleil graves (cloques, frissons, fièvre et nausées) est de 10 % (en 2011, il n'était que de 2 %). Ce chiffre continue d'augmenter, surtout chez les jeunes de 16 à 24 ans. 77,5 % d'entre eux ont déclaré avoir eu des coups de soleil en 2023, dont 27 % des coups de soleil graves.Cette tendance est préoccupante, car une étude du NIH montre que cinq coups de soleil sévères entre 15 et 20 ans augmentent de 80 % le risque de mélanome. À partir de 25 ans, les gens sont très bien informés sur les mesures et le risque de cancer de la peau. Pourtant, une personne interrogée sur trois dans la tranche d'âge de moins de 44 ans déclare préférer attraper un coup de soleil plutôt que de rentrer de vacances sans avoir bronzé. Les coups de soleil chez les enfants sont également alarmants. Même s'ils sont bien protégés, les enfants sont plus fréquemment et plus gravement brûlés que les années précédentes.Heureusement, un point positif, les Belges semblent utiliser les bancs solaires moins souvent: le nombre d'utilisateurs stagne au niveau le plus bas de 2021 (9%).En 2021, le nombre de nouveaux diagnostics s'est élevé à 49.065 en Belgique. C'est aussi le seul cancer qui continue à augmenter. Le Moniteur UV montre que les Belges sont moins nombreux à savoir qu'un contrôle régulier des grains de beauté et des taches sur la peau dans un cabinet médical réduit le risque de cancer de la peau. Mais il est important de faire la distinction entre les différentes formes.Les travailleurs en extérieur qui sont davantage exposés aux rayons UV, ont un risque accru de développer un cancer de la peau. 25 % des Belges travaillent à l'extérieur, dont un sur trois plus de cinq heures par jour. Les résultats du moniteur UV montrent qu'ils ont une connaissance plus faible des dangers du soleil. Ils ne se protègent pas suffisamment et croient davantage aux mythes. Chez ce groupe cible, il y a plus souvent des coups de soleil, d'une gravité plus importante, Alors qu'ils sont moins sensibles à l'importance de se protéger du soleil.Les travailleurs en extérieur exposés de manière prolongée aux rayons UV sont 77% plus susceptibles que le reste de la population de développer un carcinome spinocellulaire et une kératose actinique. La kératose actinique est une tache bénigne qui se développe sous l'influence des rayons du soleil et qui peut ensuite se transformer en tache maligne. En outre, leur risque de développer un carcinome basocellulaire est 43 % plus élevé. En Europe, il y a 14,5 millions de travailleurs en extérieur qui passent au moins 75 % de leur temps à travailler dehors. La Fondation contre le cancer appelle à des mesures de prévention supplémentaires pour ce groupe cible.