...

Certains médecins envisageraient également de s'expatrier, d'autres de transférer leur activité vers des cabinets privés où ils pourront garder leurs suppléments et personnel.La grogne est aussi perceptible dans la vingtaine d'hôpitaux qui facturent encore ces suppléments: la fuite des médecins concernés, qui rapportent d'importants revenus dans le pot commun, affectera en cascade la rentabilité des établissements."C'est autant d'emplois qu'ArcelorMittal et tout le monde s'en fout. Nous avons proposé des alternatives, en vain", souligne Jacques de Toeuf, vice-président de l'Absym et directeur général médical du Chirec. "En vérité, cette mesure est juste faite pour faire plaisir à quelques excités idéologiques qui veulent imposer une médecine d'Etat. Tout ce qu'ils auront obtenu, c'est la floraison de circuits parallèles."