Le transport de marchandises par camions et camionnettes aurait un impact bien plus élevé sur les coûts de santé qu'estimé jusqu'à présent dans certains quartiers de la capitale, ressort-il d'une étude réalisée dans le cadre d'une thèse de doctorat défendue à la VUB. Celle-ci évoque le montant de 51.692 euros par jour, en de nombreux endroits largement supérieur à ceux évalués jusqu'à présent.
Selon Nicolas Brusselaers, un des participants au groupe de recherche de la VUB baptisé "MOBI", les chercheurs ont recouru à une nouvelle méthode plus précise d'évaluation de l'impact de la pollution. Là ou d'autres études se sont appuyées sur des données statiques telles que le lieu de domiciliation de la population, celle-ci a notamment tenu compte des déplacements individuels des gens au quotidien dans la ville pour avoir une idée plus précise du nombre de personnes subissant un risque accru d'exposition à des substances nocives et aux particules fines.
Dans le cas présent, il a également été tenu compte des déplacements des gens, de leur exposition à la pollution sur le trajet domicile travail et aux émissions sur leur lieu de travail où dans certains cas, personne n'est domicilié.
Toujours selon Nicolas Brusselaers, c'est ainsi que l'on s'est aperçu que la pollution et son impact était largement sous-estimée en certains endroits. Dans le quartier Nord, les niveaux de pollution sont ainsi jusqu'à 45 fois plus élevés que dans les estimations d'une étude précédente.
Avec ses collègues professeurs Cathy Macharis et chercheurs Koen Mommens et Tom van Lier, M. Brusselaers a tenté d'évaluer le coût de cette pollution sur foi des modèles existants. Selon lui, celui-ci dépasse 51.000 euros par jour sans les frais couverts par le secteur du transport, supportés par la communauté.
L'union européenne a estimé à 555.000 le nombre d'Européens qui décèdent chaque année prématurément sous l'effet de la pollution.
A Bruxelles, le secteur du transport est responsable de 33% des émissions de particules fines.
Selon Nicolas Brusselaers, un des participants au groupe de recherche de la VUB baptisé "MOBI", les chercheurs ont recouru à une nouvelle méthode plus précise d'évaluation de l'impact de la pollution. Là ou d'autres études se sont appuyées sur des données statiques telles que le lieu de domiciliation de la population, celle-ci a notamment tenu compte des déplacements individuels des gens au quotidien dans la ville pour avoir une idée plus précise du nombre de personnes subissant un risque accru d'exposition à des substances nocives et aux particules fines. Dans le cas présent, il a également été tenu compte des déplacements des gens, de leur exposition à la pollution sur le trajet domicile travail et aux émissions sur leur lieu de travail où dans certains cas, personne n'est domicilié. Toujours selon Nicolas Brusselaers, c'est ainsi que l'on s'est aperçu que la pollution et son impact était largement sous-estimée en certains endroits. Dans le quartier Nord, les niveaux de pollution sont ainsi jusqu'à 45 fois plus élevés que dans les estimations d'une étude précédente. Avec ses collègues professeurs Cathy Macharis et chercheurs Koen Mommens et Tom van Lier, M. Brusselaers a tenté d'évaluer le coût de cette pollution sur foi des modèles existants. Selon lui, celui-ci dépasse 51.000 euros par jour sans les frais couverts par le secteur du transport, supportés par la communauté. L'union européenne a estimé à 555.000 le nombre d'Européens qui décèdent chaque année prématurément sous l'effet de la pollution. A Bruxelles, le secteur du transport est responsable de 33% des émissions de particules fines.